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 Nouvelle par Kyu!

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Kyussider
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MessageSujet: Nouvelle par Kyu!   Nouvelle par Kyu! EmptyMer 30 Juil 2008 - 15:48

Lucius s’approcha de la cage. Ils se tenaient tous recroquevillés contre les barreaux, essayant vainement de fuir leur destin. Il en saisit un par le poignet et le sortit violemment, en le projetant contre le sol et fermant la grille, il s’adressa à l’être qui se mouvait sur le sol.

- Tu vas participer à mon grand projet ! tu n’imagines pas l’honneur que je te fais !

L’homme émit une sorte de rire retenu. Il était d’une taille plutôt imposante, et portait une longue cape bleue nuit qui couvrait une belle chemise de soie blanche et un pantalon de cuir noir rentré dans des bottes écarlates. Sa longue chevelure ébène tombait en cascade sur ses épaules musclées. Il s’empara des cheveux de l’homme qui se traînait par terre, et le tira vers son atelier. D’un bras il le souleva, puis il le plaça sur une sorte de table en bois et lui lia les pieds ainsi que les mains. Il s’empara d’un immense poignard et tout en psalmodiant dans une langue inconnue et étrangement gutturale, il leva sa lame au dessus du ventre du prisonnier, puis l’abattit violement dans un cri. Le sang jaillit de la blessure, éclaboussant la chemise immaculée de Lucius ainsi que son visage. Une aura bleutée l’entoura, lui donnant un teint inhumain. Il sortit de son atelier, et se dirigea vers une immense pièce. Son château en comptait beaucoup, toutes plus immenses les unes que les autres et recelant de richesses inimaginables. Il se retrouva face à une imposante statue de pierre sur laquelle il apposa ses mains. L’aura sembla glisser du sorcier jusqu'au monstre de pierre, et pénétrer en lui. La roche se fractura en plusieurs endroits mettant à nu la chair de la bête emprisonnée à l’intérieur. Elle se libéra, projetant des éclats à travers toute la pièce, et s’agenouilla devant Lucius, reconnaissant en lui son maître.
Il la conduisit vers une gigantesque cellule. A l’intérieur se côtoyaient ce qui avait été des hommes et des bêtes. La nouvelle recrue rejoignit ses semblables.

- Ma belle armée ! cria Lucius. Dans peu de temps vous marcherez sur le monde en semant la terreur ! Dans peu de temps ce monde sera à moi !

Cela faisait des siècles que l’homme peaufinait son plan, se cachant dans sa forteresse, imprenable, et surtout invisible au commun des mortels. Il était ce qui restait d’une immense confrérie de sorciers qui avait, il y a longtemps, le pouvoir absolu. Mais les révolutions, la science et la religion avaient eu raison d’eux, ne leur accordant plus que le rang d’hérétiques ou de fous. La plupart des siens avaient disparu, soit dans les raids des « chasseurs de sorciers » - comme se faisaient appeler les soldats envoyés de l’église - soit morts de désespoir dans leurs cachettes. Mais tous n’avaient pas autant de pouvoir que Lucius, car en tant que Président du Conseil des Sorciers il possédait des dons qui le plaçaient à l’égal des Dieux Anciens. Seuls quatre étaient en vie, éparpillées dans tous les coins de Résilia, le continent maudit, où avaient fuit les persécutés ; quatre Hauts Membres du Conseil, au pouvoir légèrement inférieur à Lucius. Une société clandestine s’était établie, vivant sur le commerce d’esclaves et de marchandises en tout genre. Un continent dirigé par quatre puissances, où un seul affrontement mettrait en péril l’avenir du monde. Raëgi, où règne Jeckar l’ensorceleur, Azar territoire de Rackim l’élémentaliste, Hergion tyrannisée par Erwan l’invocateur et Ziowa la plus grande région, dirigée par Lucius le nécromancien.


Partie I : A la recherche du vestige des Damnés

Un soleil rouge se levait, ses rayons naissants léchaient les sommets des montagnes, laissant apparaître la vallée du nord. Dans sa forteresse, Lucius se préparait à sa dure journée. Il enfila son armure noire, recouverte de fragments d’os et d’écailles et serra son ceinturon qui portait une longue et fine épée. Son casque sous le bras, il se dirigea vers l’armoire se tenant contre le mur du fond de sa chambre, et s’empara de plusieurs fioles qu’il plaça dans sa besace. Il devait se rendre à Azar, le territoire de Rackim, et il était bien décidé à obtenir son aide. Seul il ne parviendrait jamais à appliquer son plan. Jeckar avait refusé de le soutenir dans cette manœuvre, et l’avait jeté hors de son palais en le traitant de fou.

Misérable porc ! Pensa-t’il. Dans peu de temps tu ramperas devant moi pour que je te laisse la vie sauve !

Il mit son heaume sculpté en forme de crâne de bélier et enfila une longue robe blanche et grise qui dissimula sa lourde armure. Un simulacre d’homme se dirigea vers lui, sa peau grise semblait tomber en lambeaux et des morceaux d’os apparaissaient sous les chairs putréfiés.

- Votre monture est prête Maître.
- Fais sécuriser le château en mon absence. Personne ne doit entrer ou sortir. Est-ce bien compris ?
- Oui mon Maître.

D’un pas léger et sûr, le sorcier se dirigea vers les écuries. Un draconio l’attendait. C’était une monture plus proche d’un reptile que d’un cheval et qui se déplaçait sur ses deux puissantes pâtes arrières. Il passa la grande porte de sa forteresse qui se referma immédiatement derrière lui et entama sa route sous un soleil de plomb.


**


Deux jours qu’il parcourait les routes poussiéreuses du nord, dans peu de temps il atteindrait les Dents de Lion dont il apercevait déjà les sommets, la région montagneuse du centre du continent. Elle n’appartenait à personne si ce n’est à la nature elle-même. De nombreuses rumeurs couraient sur sa population dite démoniaque. Bien loin d’être sceptique, Lucius ne leur accordait que peu de vraisemblance. Il arriva au sommet d’une petite colline, et se retrouva face à un immense massif montagneux. Les pics de roche noire étaient surmontés de neige immaculée. Il n’aperçut pas la moindre trace de végétation, pas le moindre cours d’eau. Il dévala la pente, pour se retrouver aux pieds de ces géants de pierre. Lucius s’engagea sur la seule voie accessible qu’il repéra, se sentant comme étouffé par toute cette masse de roche.
Les pattes griffues de sa monture soulevaient des nuages de poussière noire alors qu’il s’enfonçait dans l’étroit passage. Au bout de plusieurs heures il déboucha dans une sorte de petite vallée et décida d’établir son camp pour la nuit. Jusqu'à présent, il n’avait rencontré ni entendu aucune trace de vie.

Le feu crépitait encore alors qu’il fermait les yeux. Le sort de répulsion qu’il avait jeté devrait le protéger d’un éventuelle attaque, pourtant il n’était pas tranquille, il se sentait surveillé. Mais le sommeil était plus fort que sa méfiance et en quelques minutes il sombra.
Les chauds rayons du soleil matinal le tirèrent de son sommeil sans rêve. Il inspecta les alentours de ses yeux embrumés. Tout semblait intact, puis son regard se portant un peu plus loin, il aperçut une masse. En s’approchant il reconnut son draconio. Sa chair avait été entamée par une créature aux crocs immenses. Une seule trace, et pourtant il lui manquait tout un coté du thorax. Lucius sortit une fiole de sa besace, et s’étala le sang qu’elle contenait sur les mains. Celles-ci brillèrent d’une aura bleutée, et il les apposa sur le corps froid de sa monture. La lueur bleue glissa de ses mains pour entourer entièrement le cadavre. Celui-ci se releva, comme si de rien n’était, comme si le fait que son cœur, une partie de ses poumons et sûrement son foie, n’étaient plus là n’avait aucune importance.
Le nécromancien retourna auprès du camp et rassembla ses affaires. En mâchouillant un morceau de viande séchée il se remit en selle, une longue route l’attendait encore.
En un jour il sortit de ce massif montagneux, retrouvant avec plaisir les paysages plats et verts d’Azar. Le palais de Rackim n’était plus qu’à une demi-journée de marche Avec un peu de chance, il arriverait juste à l’heure du repas. Il éperonna son destrier, et chevaucha à vive allure à travers la vallée.
Il savait que l’Elémentaliste l’accueillerait bien, il avait toujours eu beaucoup de respect pour la hiérarchie du conseil, mais il en était autrement concernant son plan. Il savait très bien que c’était une folle entreprise que de vouloir asservir le royaume de Cassandre – ancien territoire des sorciers qui était maintenant aux mains de l’église – Leur armée était colossale, et ils avaient l’appui des Nouveaux Dieux. Mais ils ne pouvaient pas continuer à se terrer sur ce continent maudit, Lucius n’était pas de ceux que l’on peut parquer comme de vulgaires animaux de fermes. Les « chasseurs de sorciers » allaient payer leurs actes, ainsi que le roi Maldor qui avait soutenu ces actes. Tous allaient goûter à son armée à la chair putride, et un nouvel ordre sera instauré. Mais cela dépendait de la décision de Rackim, le destin n’était plus entre ses mains.

**

Les tours d’ivoire se détachaient sur le ciel bleu marine. Chaque pierre du château semblait faite à la fois de feu, de pierre et d’eau, brillant de mille reflets, conférant au palais un aspect envoûtant et mystique. C’est ici que vit Rackim, maître des éléments, fils du vent et de l’eau, frère du feu et de la roche. Alors qu’il mettait pied à terre au niveau de la grande arche de l’entrée du palais, deux guerriers vêtus d’armures blanches marquées du sceau élemental représentant cinq cercles concentriques.

- Notre seigneur et maître vous attend honorable Lucius.
- Conduisez mon destrier à l’écurie. Inutile de lui servir de quoi manger et boire.

L’un des deux soldats saisit la bride du draconio avec un certain écoeurement.

- Si vous voulez bien me suivre. Déclara le deuxième.

Ils s’engagèrent dans les immenses rues pavées qui couraient à l’intérieur de la ville qui entourait le palais. Ils passèrent devant une auberge, un magasin d’esclaves et divers apothicaires. Les bâtiments étaient tous fait de la même roche que le palais et dégageait une impression de puissance et d’indestructibilité. La porte d’entrée du palais, immense sculpture de bois ornée d’ivoire, se dessina devant eux. Elle s’ouvrit, laissant à Lucius l’occasion de voir l’immense richesse du lieu. Rackim avait toujours été exubérant. Alors que le Nécromancien accumulait ses richesses dans une pièce secrète du château, l’élémentaliste dépensait sans compter dans la construction de thermes, de résidences dans tous les coins de son royaume, ou même de temples consacrés au culte des Elémentaires. Le maître des lieux vint l’accueillir en personne. C’était un grand homme fluet, au visage efféminé. Ses courts cheveux joliment coiffés lui donnaient un air enfantin. Il portait une veste rouge rehaussée de touches de jaune et de vert, ainsi qu’un pantalon bouffant écarlate. Un sabre pendait à sa taille.

- Lucius ! Mon ami ! Nous ne te voyons que trop peu !

Il s’approcha pour lui prendre la main et s’agenouilla devant lui.

- Bienvenue chez moi.
- C’est que la route n’est pas aisée pour parvenir ici. Mais c’est avec plaisir que je te rends visite.

Rackim le conduisit dans une immense salle à l’intérieur de laquelle se trouvait une table ornée de dizaines de mets différents. L’hôte laissa à son invité le temps de se rassasier et entama la conversation.

- J’ai cru comprendre que votre visite n’est pas seulement une question de courtoisie.
- Il est vrai. Je suis là pour vous demander un service.
- Vous savez que je ne peux rien vous refuser Lucius !

Les deux sorciers se mirent à rire.

- Laissez-moi tout d’abord vous expliquer. Ce n’est pas une demande d’esclaves comme je vous en fais régulièrement. J’aurais besoin de votre armée et de vos pouvoirs.
- Expliquez-moi votre plan.

Lucius exposa tous les détails de ses desseins, et laissa à Rackim le temps de la réflexion. Il bouillait intérieurement, espérant qu’il ne se heurterait pas à un nouveau refus.

- Votre entreprise me parait bien folle, et après vous oserez dire que j’ai la folie des grandeurs.

Un sourire se dessina sur le fin visage de l’homme.

- J’accepte. Mais je dois vous mettre au courant de certaines choses avant.

Le Nécromancien se servit un nouveau verre de vin, et se cala au fond de son fauteuil.

- Je vous écoute.
- Connaissez-vous la prophétie du Dieu Damné ?

Lucius fit non de la tête.

- Elle a été faite par le dernier des dieux anciens, avant qu’il ne périsse. Elle parle d’un homme, qui accompagné de sa horde de bêtes et de morts, marchera sur le monde. Une seule personne pourra se mettre en travers de sa route, une femme. Envoyée des Nouveaux Dieux sur Terre. Elle se nommera Arilia. Et elle est à Cassandre.

Jamais il n’avait entendu cette prophétie. Il n’allait pas se laisser arrêter par une simple femme. Il attendait depuis trop longtemps.

- Tout ceci est ridicule, comment une femme pourrait-elle me défier ?
- Elle est loin d’être une simple femme, Lucius. Une seule arme peut la vaincre. L’Epée des Dieux Damnés, ultime vestige de leur domination. Seul un puissant sorcier possède assez de pouvoir pour en supporter le fardeau.
- Où se trouve-t-elle ?
- Sur une île de l’Océan du Milieu. Une île qui ne se révèlera seulement à la chose qui ne voit pas.
- Ach-Dün. Souffla Lucius. Merci Rackim pour m’avoir éclairé. Il va me falloir une cargaison d’esclave.
- Demain matin mes élémentaires te ramèneront chez toi. En attendant j’ai fait préparer une chambre pour toi. Tu reprendras bien un peu de vin ?

**



En à peine une journée, avec l’aide des élémentaires de Rackim, il avait retrouvé sa demeure. La cargaison d’esclaves le suivait de près, et atterrit dans la cour du château. Il avait un travail à accomplir, invoquer ce démon aveugle : Ach-Dün.

Il passa en trombe devant son serviteur, sans lui accorder la moindre importance. Et s’enferma dans son laboratoire. Quelques heures plus tard il se dirigea vers la cage remplis d’esclaves, et s’empara d’une jeune femme, qu’il traîna vers la table en bois et lui lia pieds et mains. D’un geste nonchalant, il lui ouvrit le ventre, alors qu’elle se tordait de douleur, ne pouvant hurler à cause de ses cordes vocales brûlées.
Lucius prononça des incantations dans un langage inconnu et au bout d’un temps qui sembla durer des heures, un nuage de fumée rougeâtre se souleva du sol, où le nécromancien avait tracé des formes étranges au milieu d’un cercle. Une silhouette se dessina dans le nuage et quand toute la brume se dissipa, un petit démon rabougri se tenait à l’intérieur du cercle. Sa peau était grisâtre, et recouverte par endroit de plaques rouges ressemblant à de l’eczéma. Son visage était dépourvu d’œil et de nez, seule une grande bouche, qui prenait pratiquement toute la figure et remplies de crocs pointu entre lesquels dansait une langue rouge, se déforma pour adresser la parole à Lucius.

- Qui dérange le grand Ach-Dün ?
- Je suis Lucius, président du conseil des Sorciers.
- Je sais très bien que ce conseil n’existe plus ! Pourquoi m’as tu appelé ?
- Je cherche l’Epée des Dieux Damnés.

Le démon se frotta le menton de ses mains griffues qui touchaient presque le sol, tellement ses bras étaient long par rapport à son corps ratatiné.

- As-tu mon tribu ? Il passa sa langue sur ses semblants de lèvres.
- Oui.
- Parfait ! Déclara le démon en sautillant sur place. Embarque-le sur ton bateau ! Nous appareillons demain !

**
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MessageSujet: Re: Nouvelle par Kyu!   Nouvelle par Kyu! EmptyMer 30 Juil 2008 - 15:50

A l’aurore, Lucius se tenait sur la côte Ouest de Ziowa. Le petit démon grisâtre s’affairait sur le pont de bateau. C’était une modeste embarcation, le Nécromancien préférant ne pas trop se faire remarquer. L’eau noire fouettait la coque du bateau, semblant vouloir la faire exploser à chaque coup. Le sorcier s’avança sur la passerelle, et se dirigea vers la créature.

- Tout est prêt. Siffla-t-elle.
- Parfait. Tachez de ne pas nous perdre.
- Aucun risque, dit-il, semblant presque vexé. Si vous le permettez je me retire dans ma cabine.

Sur ce, il lui tourna le dos et se dirigea d’un pas sûr, malgré sa cécité, vers l’endroit où Lucius avait fait monter la cargaison d’esclaves. D’horribles bruit de succion et de mastication lui parvinrent aux oreilles. Horribles, même pour Lucius qui avait vu nombres d’horreur au cours de sa vie. Le démon sortit quelques heures plus tard. Son ventre était tendu de façon presque indécente, la peau semblant prête à se craquer au moindre geste.

- Aidez-moi à larguer les amarres. Il faut atteindre l’île avant la nuit.

Le bateau finit par partir, découpant les eaux de sa proue effilée. Ach-Dün tenait la barre d’une main sûre. Lucius ne pouvait pas douter du fait que ce nabot savait ce qu’il faisait. Revenir sur ce bateau lui rappelait les anciennes années, alors qu’il menait encore son armée de morts au combat, découvrant de nouvelles terres et agrandissant ainsi sa puissance et son royaume. Il avait la nostalgie de ses temps anciens, vivement qu’il anéantisse Cassandre, et qu’il puisse retrouver son trône.

- Terre ! Hurla le démon. Nous sommes arrivés.

Lucius sortit de sa rêverie et se retrouva nez à nez à une immense falaise qui sortait de mer, s’élevant à plusieurs mètres de hauteur.

- Nous allons accoster plus loin sur une plage. Vous pouvez préparer votre équipement.
- Qui va me mener jusqu'à l’épée ? Lui demanda Lucius.
- Ça, je n’en sais rien. Mais en tout cas ce ne sera pas moi. Ach-Dün tordit sa bouche en une sorte de grimace. Je ne poserai jamais une patte ici, aussi griffue soit-elle.

Le Nécromancien lui tourna le dos et descendit par le cordage, atterrissant ainsi sur le sable doré de la côte. Une forêt se dessinait un peu plus loin. Elle était sombre, et semblait grouiller de vie, mais d’une vie malsaine et dangereuse. Il y avait en tout trois épaves de bateau échouées sur la plage. Toute semblaient dater de l’ancien temps, arborant les emblèmes des vieux royaumes, légèrement délavés par le temps.
D’un pas hésitant, son épée pendant à son ceinturon, il s’engagea dans l’épaisse jungle végétale. L’atmosphère était lourde, des gouttes roulaient sur son armure noire tellement l’humidité était intense. Très peu de rayons de soleil filtraient entre le feuillage, éclairant le bois d’une étrange lueur verdâtre.
Le piètre chemin qu’il suivait semblait ne pas avoir de fin. Cela faisait plusieurs heures qu’il marchait, mais il n’avait pas rencontré la moindre vallée. Tout autour de lui, de nombreux bruit retentissaient : des hurlements, des craquements de branches, etc… Mais il n’avait pas encore aperçu d’êtres vivants, comme s’ils l’évitaient et se contentaient seulement de l’épier, de le surveiller. Plus loin, la lumière sembla devenir plus intense, et il déboucha sur une petite clairière. L’herbe était d’un vert presque fluorescent et était parsemée de champignons bleus. Une petite maison en bois trônait au centre, semblant sur le point de s’écrouler. De la fumée blanche s’échappait de la petite cheminée en brique. Lucius s’avança, et frappa à la porte. Au bout d’un court instant une voix forte, mais féminine lui adressa la parole.

- Entre ! Je t’attends !

Il poussa la porte, et se retrouva nez à nez avec la plus fantastique des lames qu’il ait jamais vu. L’acier doré reflétait le feu qui crépitait dans le foyer. Le pommeau blanc semblait constitué d’os, et se terminait par une croix entourée d’un cercle – signe des Anciens Dieux. Il rengaina son épée d’os dans son fourreau et empoigna l’épée qui reposait devant lui sur la table en bois. A peine l’eut-il saisi qu’une force immense l’imprégna. Un rire sortit de sa gorge, semblant à la fois comporter ses propres tonalités, mais aussi celles d’une femme, comme si tous les deux riaient à l’unisson. Gorgé de force, il sortit de la petite cabane. Il voulut se retourner pour la voir une dernière fois, mais elle n’était plus là. À la place se trouvait un immense trou noir, qui semblait s’étendre, menaçant d’engouffrer Lucius et même l’île entière. Il se mit à courir. L’énergie de l’épée qui devait servir à faire exister ce lieu s’enfuyait avec lui. Il fallait qu’il atteigne le bateau avant de sombrer dans le néant. Il reprit le chemin à l’intérieur des bois. Des créatures toutes plus étranges les unes que les autres tentaient de fuir. Une sorte de chien aux poils rouges, passa en courant à coté de lui, un singe sans tête se balançait aux branches alors que de ses bottes Lucius écrasait des chenilles aussi grosses que des lapins. Il aperçut le sable entre deux arbres. Derrière le noir avalait tout.
Il abandonna sa veille épée, rangea l’autre dans l’étui et commença à grimper aux cordages. Il se hissa non sans efforts sur le pont du bateau. Ach-Dün avait préparé les voiles, et le bateau se mit en route. Au loin il apercevait encore l’eau qui se précipitait dans le vide. Il n’y avait plus la moindre trace de l’île, si ce n’est cette épée, dont il caressait le pommeau sans même s’en rendre compte.

Partie II : L’ascension


Une silhouette se dessinait au sommet de la petite colline. Elle chevauchait une étrange bête, et portait une épée dorée, qui renvoyait les premiers rayons du soleil. Une autre vint la rejoindre, elle portait des vêtements très colorés et était montée sur un grand cheval blanc.

- Rackim. Merci d’être venu.

Sous son casque Lucius esquissa un sourire.

- Et merci de ne pas être venu seul.

Au pied de la colline se trouvait une marée de soldat de toute sorte. Des guerriers en armure dorée, bleutée et blanche rejoignaient l’armée contre nature du Nécromancien. Rien ne semblait capable de résister à tous ces « hommes ». Alliés aux pouvoirs des deux sorciers, ils pourraient être invulnérables.

Le plan de Lucius était sur le point d’aboutir, l’armée commença à embarquer dans les navires de transport, direction Cassandre. Dans quelques jours la grande bataille commencerait. Le royaume de l’Est avait sûrement su préparer son armée, menée par l’élue, Arilia. Mais Lucius était convaincu de gagner. Armé de sa nouvelle épée, il se sentait capable de résister à n’importe quel être divin.
Le Nécromancien embarqua dans le vaisseau amiral, suivi de près par l’Elémentaliste. La coque du bateau était d’un noir d’ébène, ornée par endroit de motifs dorés. Après un court instant, toute la flotte prit enfin la mer, telle un monstre marin, prêt à tout dévorer.

**


Réveille-toi ! J’ai faim ! J’ai hoooooriblement faim !
Lucius ouvrit les paupières et de ses yeux embrumés fixa son épée. Une puissante énergie s’en dégageait, immergeant la pièce dans une atmosphère lourde et malsaine. Une forme laiteuse se matérialisa devant la lame, peu à peu elle prit la forme du corps d’une jolie jeune femme dont le visage était voilé.
Lève toi mon cher et tendre. Il m’en faut encore.
Il la voyait de plus en plus. Cela avait commencé deux jours après qu’il ait trouvé cette épée, et ça n’avait fait qu’empirer. Il mit un pied à terre, et lentement alla se saisir de la poignée de l’arme. La silhouette féminine le suivit alors qu’il se dirigeait lentement vers une petite porte au fond de sa cabine. Il l’ouvrit, un jeune homme se tenait recroquevillé dans un coin, les mains solidement attachées par une corde. Des os jonchaient le sol, le parquet était étrangement coloré, comme taché par quelque liquide.

- Ce sera le dernier. Après je ne veux plus te voir !

Le dernier pour ce voyage, mais tu as besoin de moi ! Bientôt c’est toi qui en redemanderas !

Lucius s’accroupit près de l’esclave, et lui coupa la gorge à l’aide de la lame dorée. Il n’eut même pas le temps de s’en rendre compte tellement il était abruti par diverses drogues. Le Nécromancien se pencha et d’un coup sec il arracha un lambeau de chair du cou du malheureux. Le morceau sanglant pendit quelques instants entre ses dents, puis il l’avala. La fantomatique femme semblait y prendre plaisir, brillant avec plus d’intensité. Lucius crut quelques instant apercevoir un sourire sur son visage, il retourna à sa morbide besogne, une goutte de sang coulant le long de son menton.

**

- Terre en vue ! Hurla la vigie.

Lucius, qui n’avait pas réussi à se rendormir, et Rackim se tenaient sur le pont du bateau. Les belles plages blanches de Cassandre se dessinaient au loin. Ils pouvaient aussi apercevoir les tours de garde en bois montées à la hâte sur la côte.

- Je devrais pouvoir m’occuper de ça. Déclara l’Elementaliste avec un sourire espiègle sur le visage.

Il ferma les yeux, et ouvrit ses bras en grand. Une immense vague se forma devant la flotte, et d’un geste il la propulsa sur les tours, faisant tomber les défenses adverses comme un vulgaire château de cartes.
Les bateaux échouèrent sur la plage, s’enfonçant violemment dans le sable. Les soldats débarquèrent, s’alignant comme dans un jeu de quille. Le paysage qui s’offrait à eux était d’une richesse impressionnante. Les montagnes enneigées côtoyaient les denses forêts au milieu desquels s’élevaient d’immenses tours en pierre. Un feu s’alluma au sommet de la première de ces constructions, puis ce fût celle au loin…

- Ils nous attaquent ! Hurla Rackim, pointant le ciel du doigt.

Dans l’azur se déplaçait des ombres menaçantes.

- Ce sont des Archers Volants ! Couvrez-vous de vos boucliers ! Déclara Lucius en continuant d’avancer.

Il saisit un des esclaves, qui venaient d’être attachés aux chevaux, et lui ouvrit le ventre de son épée. Il hurla des paroles incompréhensibles alors qu’une pluie de flèche décimait son armée. Le sol s’ouvrit, et des entrailles de la terre sortit une immense patte griffue, suivie de près par le corps entier d’un dragon. Celui-ci n’était plus qu’un amas de chairs putréfiées, et dégageait une odeur insoutenable.
Lucius lui ordonna d’attaquer les hommes volants. La bête battit l’air de ses ailes mortes et s’envola vers la nuée d’archers. A coups de griffes et de crocs, l’armée volante fut décimée. En quelques minutes, il n’y avait plus que le dragon qui régnait sur les cieux. Celui-ci atterrit, et repartit nonchalamment vers l’immense crevasse, retournant dans les limbes.

- Nous sommes repérés Rackim, il va falloir nous montrer prudents.

Lucius enfourcha son draconio.

- Dans deux jours nous serons à Eglesia, là la vraie bataille pourra commencer.

La troupe se mit lentement en route. L’Elementaliste écartait les montagnes sur leur passage, déracinait des forêts entières, pour ne pas ralentir leur impitoyable marche. Deux jours sans dormir, sans manger, mais quelle importance pour une armée inhumaine ? La ville fortifiée d’Eglesia était enfin en vue. Cette citée de marbre blanc, toute en tours et en arches, œuvre des plus grands architectes du continent.
A ses pieds se tenait une immense armée, regroupant toutes les civilisations de l’est. Elle devait compter au moins dix mille hommes, soit environ deux fois plus que celle de Lucius. Au premier plan, chevauchant un immense lion blanc, se tenait une magnifique femme. Ses cheveux noirs flottaient au vent, les épaulières de son armure étaient entièrement blanches. Elle tenait une grande lance dans sa main droite tandis que de l’autre elle serrait fermement les rennes de sa monture. Elle poussa un cri, étrangement fort sortant d’un corps à l’apparence aussi frêle, et une première vague de cavalier, chacun portant la même armure immaculée et une paire d’ailes dans le dos, se rua vers les envahisseurs.
A chaque foulée leurs sabots soulevaient des gerbes de terre et de poussière. Rackim hurla à ses archer de tirer. Des flèches enflammées allèrent à la rencontre des soldats ailés, transperçant les armures, exécutant les montures. Une bonne moitié tomba au sol. Lucius envoya une partie ses cadavres armés de haches au combat. Leurs chairs mortes insensibles aux coups, les morts vivants taillèrent et frappèrent, décimant entièrement le groupe.
Arilia hurla à nouveau, elle se jeta à son tour dans la bataille, suivie par l’intégralité de l’armée. Les deux sorciers réagirent aussitôt, envoyant leurs troupes au contact. Rackim déchaîna les éléments, des langues de pierre écrasaient des dizaines d’hommes, alors que le feu en ravageait cent autres. Lucius éventra un autre esclave, son sang lui recouvrit les mains. Il leva les bras vers le ciel, qui commençait à s’assombrir, et hurla dans une langue mystique.
Les morts qui jonchaient le champ de bataille se levèrent, alliées où ennemis, tous se battaient maintenant pour le Nécromancien. Les troupes blanches commençaient à reculer, Rackim lança à son tour son armée. Cette fois c’en était fini.
Le regard de Lucius se porta un peu plus loin. Armée de sa lance, Arilia terrassait ses soldats, gagnant peu à peu du terrain. Il était temps d’y mettre un terme. Le sorcier éperonna son draconio, une silhouette blanche dominait le champ de bataille comme un aigle épiant sa proie, et attendant le moment propice pour plonger. Il prit son épée en main et se dirigea vers l’élue. De ce combat dépendait son destin.
Elle était d’une beauté éblouissante dans son armure blanche. Il se dégageait de cette femme une telle force que Lucius se sentait minuscule en face d’elle, mais il fallait pourtant qu’il la combatte et qu’il gagne.

Elle leva la tête, et l’aperçut se jeter sur elle. D’un habile mouvement de hanches, elle évita de peu le coup d’épée. Celle-ci siffla à son oreille avant d’effectuer un rapide retour en arrière. Lucius grogna et fit un bond en arrière. La lance de son ennemie décrivit un arc de cercle, et fendit son armure au niveau de la taille. Déstabilisé le Nécromancien bascula à terre. Elle était d’une force incroyable et son arme devait elle aussi avoir certaines propriétés magiques. Il roula sur le coté pour éviter un nouveau coup. La pointe de la lance se planta dans la terre, Lucius en profita. Il se releva rapidement, et abattit violement sa lame en direction du coup d’Arilia. Celle-ci, impuissante, ne put que regarder sa mort en face. A peine quelques instants plus tard, sa tête roulait dans la poussière du champ de bataille, au milieu des flaques de sang et des membres mutilés.

Il avait vaincu, son plan avait marché, il arrivait à peine à y croire. Plus rien ne pourrais l’arrêter. Il aurait à nouveau tous les pouvoirs ! Il jubilait déjà à cette idée. Une forme fantomatique se tenait maintenant à coté de lui.

Tu as réussi. Je t’ai mené à ton rêve. Mais tout ceci à un prix mon cher.

D’un doigt blanc éclatant, elle désigna un point derrière lui. Lucius se retourna. Au loin en face de lui se trouvait Rackim, il eut à peine le temps de comprendre que l’Elémentaliste décochait une flèche en sa direction. Il tenta de l’éviter, mais il était incapable de bouger. Lui qui avait voulu façonner son destin était inapte à bouger ne serait-ce qu’un pied. Sa mort se dirigeait vers lui, immuable constante dans tout le chaos qui entourait son esprit. Il n’était plus sûr que d’une chose : il allait mourir.
La pointe de la flèche pénétra son crâne, faisant des ravages irréversibles à l’intérieur. Il tomba, inerte sur le sol. Un cadavre parmi les cadavres.


Dernière édition par Kyussider le Mer 30 Juil 2008 - 15:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nouvelle par Kyu!   Nouvelle par Kyu! EmptyMer 30 Juil 2008 - 15:50

Partie III : Cruelle Destinée

Le champ de bataille était encore jonché de cadavres fumants. Rackim replaça son arc dans son dos. Il avait bien fait son boulot. Grâce à Lucius il avait retrouvé l’épée, il avait triomphé de l’Elue et il pouvait enfin accomplir ce qu’il avait prévu. L’épée gisait à coté du cadavre du Nécromancien. L’Elementaliste s’en saisit.

La fantomatique femme fit à nouveau son apparition. Le voile cachait toujours son visage, sa fine silhouette jurait avec le décore barbare qui l’entourait.

Il te reste un dernier acte à jouer Rackim. J’ai faim ! J’ai horriblement faim !

Le sorcier se pencha sur le cadavre de Lucius et lui ôta son casque. Des yeux sans vie le fixèrent contemplant sûrement quelque horreur des limbes. Il approcha sa bouche du visage, et arracha un morceau de joue. Puis il dévora le nez, semblant à chaque bouchée prendre encore plus de plaisir. Peu à peu l’apparition devint de plus en plus réelle. C’était une vraie femme qui se tenait maintenant à côté de Rackim. Le voile pendait toujours devant son yeux. D’un geste nonchalant elle le releva, découvrant son horrible visage. Sa bouche n’était qu’un amas de crocs et des dizaines de petits yeux ornaient son front. Un sourire déforma le bas de son visage.

Les Anciens Dieux n’ont pas dit leur dernier mot ! Mais j’ai toujours faim ! J’ai hooooorriblement faim !


Elle se jeta gueule ouverte à la gorge de Rackim.

Au loin se trouvait toujours là forteresse du roi Maldor. Près de l’immense porte en bois se tenait une silhouette. De dos elle paraissait vaguement féminine, mais son visage caché par son voile n’avait rien d’humain. Dans une main elle portait une épée dorée, alors que dans l’autre elle serrait une grande lance. D’un coup de lame, elle éventra la porte, se frayant un passage dans l’immense forteresse. Tout autour, régnait le désordre, des pièces pillées par les armée de Lucius et de Rackim, des cadavres jonchaient le sol. Mais elle savait qu’il était là, après tout c’est bien lui qui l’avait appelé. Elle pénétra dans une immense salle. Au fond se trouvait un magnifique trône fait de bois et incrusté d’argent et de rubis. Dessus siégeait un homme, ses cheveux blanc tombaient négligemment sur sa la riche étoffe de sa chemise. Il leva sur elle de petits yeux presque gris.

- Tu es venue ! dit-il dans un souffle.

Je t’avais promis mon chéri. Il est temps pour toi de redevenir tel que tu étais.

Elle s’approcha, et tendit l’épée dorée au roi. Il la prit. Une vague de lumière emplie la salle, quelques minutes plus tard, l’homme se tenait debout, des long cheveux noirs cascadaient sur ses épaules musclées. Son visage n’avait plus rien d’humain. Deux énormes crocs dépassaient de ses lèvres craquelées. Ses yeux jaunes étaient entourés de plaques rouges ressemblant vaguement à des écailles, et qui s’étendait à toute la partie supérieure du visage. Ses mains griffues, qui ne comptaient que trois immenses doigts, tombait le long de son torse musclé et tenaient chacune une épée à la lame dorée. Sur sa poitrine un symbole était gravé, une croix, entourée d’un cercle.

Bon retour parmi nous.
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