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 .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis

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Auteur Message
Senritsu Yoake
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Empereur des Bannis
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Senritsu Yoake

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Localisation RP : En quoi ceci est important ? Veux-tu raccourcir ta misérable existence ?
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MessageSujet: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:04

x . • || Suivant la piste animale, ô lions, ô tigres, rugissez sur cette terre merveilleuse, au-delà du ciel flamboyant.
Dans la violence des tempêtes, ô papillons, ô fleurs, vivez une illusion qui fleurit durant l'éternel printemps.
|| • . x



Découvrez Globus!




O.o ¤ Nom -.» Un nom qui signifit beaucoup et, à la fois tellement peu. Senritsu, littéralement " Mélodie " .
O.o ¤ Prénom -.» Yoake. Un prénom en somme tout assez commun, pour un être qui finallement ne l'est pas réellement.
O.o ¤ Surnom -.» /
O.o ¤ Sexe -.» Avec plaisir ! Masculin
O.o ¤ Âge -.» L'âge ne se demande plus à partir d'un certain moment, et ce dit instant est depuis longtemps passé.



.°°.°°.°°.


¤~).:° POSTE °:.(~¤


Classe : Ignis Divine. (Non ça marche pas ?)
Caste ~ Domaine : Le Myrmidon des Limbes siège sur le trône de la bête, en tant que Maître absolu des Bannis.
Statut RP : Patriarche des Bannis.
Rang ~ Dénomination : Sibyllin Némésis



.°°.°°.°°.


#° *¤ CAMP ¤* °#



° ¤ Race → Banni
° ¤ Capacité Spéciale → Patience


(• Power of Darkness •)



«.- ¤ Elément -.» Il est écrit dans les Anciens ouvrages que la Terre-Mère est l'oeuvre de la première Déesse que connaît le Monde : Gaïa. Provenant d'une faille du Chaos. Son pouvoir serait infinie, et d'après les mythes ses descendants auraient eux aussi une puissance dépassant l'entendement. Divers mythes et rumeurs se répandent comme quoi elle se serait désintéressée de la vie Humaine abandonnant ce Monde avec ces fils, et en contre-partie elle aurait laissé son animal fétiche : La Tortue Noire Genbu. Celui qui serait digne d'en faire son animal aurait l'incroyable pouvoir de commander à la Terre même. Provoquant éruption volcanique, glissement de terrain et bien d'autres... Le premier Banni avide de pouvoir aurait réussi l'exploit de soumettre Genbu à sa volonté, ce qui fît de lui le Premier Maître Ténèbreux de Zanar. Maintenant cet atout appartient au Chérubin de Lucifer, le Patriarche des Bannis a une connaissance accrue de l'environnement et en maîtrise chaque atomes. La Terre l'un des Quatre Eléments est désormais sien !

.°°.°°.°°.

~)◘ > POUVOIRS < ◘(~



♪ ¶ Pouvoir ¶ ♪




L'Oeil de la Bête L'oeil gauche du Patriarche est le symbole de son dévouement envers les forces obscures. Avec l'éducation des Prêtres Liches et de l'ancien Roi, le Némésis fut l'objet de cobaye concernant un sort ancien. Celui-ci s'apparente à la lycanthropie, permettant ainsi au Démiruge Apocalyptique de se changer en une forme hybride de loup assoiffé de sang. De part ce pouvoir, le Patriarche gagne en force physique, vélocité, et ses sens sont plus aiguisés que le commun des mortels.

La Main Gauche de Dieu Un des pouvoirs les plus puissants du Patriarche, bien qu'il soit à double tranchant si les précautions ne sont pas prises. De ce fait, l'Empereur Noir prend soin de toujours mettre un gant à sa menotte. Pouvoir de Nécromancien, tout ce que l'Egérien de Lucifer touche vieillit de plusieurs siècles en quelques instants. Saisissant fermement son adversaire, tout ce qui passera sous sa main deviendra poussière, armes, armures, chair, os... Il est évident que le procédé peut être stoppé suivant la bonne volonté du Némésis.

La Fureur de Gaïa Maîtrisant l'élément qu'est la Terre, grâce à la soumission de Genbu à sa volonté, le Chérubin d'Anubis peut ainsi déchaîner le terrain sur lequel il se trouve. Séisme, glissement de terrain, monté de lave et bien d'autres... Toutes ces catastrophes naturelles sont soumises à la volonté cabalistique de cet homme malsain.

SPECIAL - Télépathie Permet de lire dans les pensées et de parler mentalement aux autres.


→ ♫ Futurs Pouvoirs ♫ ←



Alchimie de la Matière Etudiant des ouvrages d'un grand Archimage, l'Empereur espère bien trouver le reste de ces grimoires pour connaître tout ce qui l'entoure, ainsi rien n'aura plus de secrets pour lui et il pourra façonner ce que bon lui semble avec n'importe quoi.


.°°.°°.°°.


'_ WEAPONS _'

Arme

Spoiler:

On raconte que cette arme est une relique sacrée qui choisit son possesseur. Légende, ragot ou vérité ? Qu'importe réellement, à l'heure actuelle le Némésis affectionne particulièrement l'objet telle une âme. Le sabre s'érige en une magnificence inouïe, trésor indicible de l'ancien Empereur que l'infant de Lucifer déroba une nuitée. Pourvue d'un mirifique éclat d'argent, la lame est une véritable oeuvre que seul un Roi est digne de brandir. D'une nuance immaculée, ciselées d'entrelacs aux courbes sublimes dont les quelques gravures parsèment la dîte lame, l'épée est un véritable chef d'oeuvre des limbes. Vestige d'un ancien peuple, l'arme est autant précieuse que son royaume pour le Patriarche. La poignée prolonge cette oeuvre de perfection, entrelaçant une peau humaine advenu cuir pour le pommeau ; orné d'un sceau d'argent sur l'extrémité. La garde s'élargit minutieusement là où le tranchant prend vie, autant lacérante qu'aiguisée, la lame est d'une légèreté et d'une robustesse sans égale. En somme, une arme de choix pour un souverrain tel que celui des Bannis.

Future Arme

Spoiler:

L'épée que convoite le Patriarche et qu'il acquiera dans un temps proche, est plus communément appelé la Lame Noire. Certains racontent, qu'elle renferme un Démon des temps anciens, d'autres que Lucifer l'aurait égaré lors de son bannissement du royaume de Dieu... Bon nombres d'histoires voguent à son sujet, mais ce qui est sûr c'est qu'elle est l'arme parfaite aux yeux du Patriarche. De couleur noir avec de divers motifs argenté tout le long, même en ce qui concerne le fourreau. On peut apercevoir au bout de la poignée une petite corde où est accroché un petit pendentif de couleur rose, cette forme pourrait même faire penser à une dent, qui appartient probablement à la forme originelle du Démon que la lame contient. Il y en a également deux autres sur la garde. Au niveau de la poignée, il y a une aile qui fait référence au dragon et de l’autre côté de cette dernière, on peut voir un motif qui peut nous faire penser à la queue de l’animal. Passons ensuite à la lame, elle est courbée comme chaque Katana, cependant on peut voir sur une partie des dents comme l’on peut trouver sur les couteaux. Il y a également une inscription près de la poignée, il est écri « Hirogaru yami no naka kawashiatta kakumei no chigiri » ce qui signifit : Les Ténèbres étendront leur domination sur le Monde.


.°°.°°.°°.


(¯`*•.¸,¤°´Animal¤.•*´¯)

Spoiler:

La Tortue Noire Genbu, animal mythique étant soumis au Sombre Monarque, grâce à la Testudo le Némésis peut contrôler à sa guise le terrain où il combat. Un pouvoir grandiloquant pour un être qui l'est autant. Le duo de l'animal et du Démiurge des Limbes est dévastateur. Il est également à noter que le duo, entretient un lien psychique important, source de leur bonne entente.


Dernière édition par Senritsu Yoake le Lun 9 Fév 2009 - 22:32, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:04

x`♠ Description Physinomique ♠ 'x



Le Chaos comme la Lumière sont par définition fluctuants et imprévisibles : il est pour cette raison impossible d'établir la liste des nombreux aspects que peuvent revêtir les Chérubins de Lucifer et de Zeus. Néanmoins, en dépit de la nature incontestable que forme ces êtres avec une physionomie légendaire, on observe que certaines lois se plient à leurs volontés et ainsi, certains aspects physiques relèvent de leurs spécificités. De ce fait, il est possible d'établir la forme que, les Camps ont choisis pour se manifester, et l'idée court que les traits partagés par les entités, à la puissance opposée donnent certains indices sur l'apparence des Juges Ténébreux. En l'occurrence celle sur notre Sibyllin Némésis. Anachronique personnage de par son statu et ses mouvances de la Divine Comédie de sa subsistance. Le Tentateur est un être bien alambiqué à dépeindre. Infant béni par Anubis en quidam, à l'axiome perspective subsiste tel un esthète. Depuis la mollesse d'une éponge mouillée jusqu'à la dureté d'une pierre ponce, il y a des nuances infinies. Voilà l'homme. Sa stéréotomie dépassant les cent soixante-dix centimètre, ainsi que d'une pression terrestre d'une soixantaine de kilogrammes. D'une précarité guère surpassée au sein de Zanar. Cet humanoïde, auréolé d'une prestance distincte, on placera son physique exclusif pour le moment et nous nous orienterons vers le haut de la physionomie de l'ostrogoth : le faciès.

Une frimousse lovée d'une crinière ripolinée, dont les filins voltigent aux grès des foehns et des zéphyrs, octroyant à la terrible engence de Lucifer une classe légendaire. Succinctement, elle est aussi atrabilaire que son humeur et que la plus épaisse des ombres vivotant dans les limbes. Un quelconque bon sens ne sera pas nécéssaire pour savoir qu'elle lui sied avec ingénuité. Tombante, la coiffe mirliflore enveloppe une partie de ses oreilles et de sa nuque, comme si les ténèbres s'ingéniait à étendre leur prépondérance. Néanmoins, la coiffure n'étant suffisamment étendu dans une prémisse de longueur, pour camoufler son oeillade. Le Patriarche des Bannis paraît accorder une vigilance à sa masse capillaire, à soigner sa mise. Le minois, réel délice tel un pan du Nirvana est trigone au derme pâle, lignes féeriques qui s'écoulent comme le cours d'eau d'une rivière cristalline. Une peau d'allégorie à la fois douce au toucher à la manière d'un vase en porcelaine, que tant de personnes rêvent d'avoir chaque nuits, et exotique. Un front haut et étroit qui relèvent l'oeillade enjôleuse. En effet, le Némésis possède des yeux vairons. L'une de ces perles estompée d'une teinte crépusculaire et cérulescente auquelle quelques vilbrequins clapirent cette iradacée sirupeuse aux carnations Paradisiaque. Tandis que l'autre révèle une régénérescence pêcheresse évoquant passion, érotisme et destruction, ce qui logiquement retranscrit la psychologie d'une âme vendue à Lucifer. Force de constater, que la teinte de ce rubis représente la soif incoercible de sang du Maître Obscur : rouge. Des nuances funèstes viennent pourdrer la vision dans une myriade de pics qui tranchent dans l'océan laiteux de la cornée. Les cils protecteurs de l'oeillade, sont fins et s'étirent très volubilement sur le front, avec une teinte d'ébène évoquant la fuligineuse personne qu'est réellement le Célestin, l'infant de Lucifer. Une nostalgie tamise l'éclat de la vision du Diadoque, telle une rose vermeil qui ne se fanera jamais au fil du temps. Le nez court et fin est légèrement retroussé, donnant une expression légèrement hautaine au visage, tandis que les lèvres de Yoake sont fines et pâles, de la couleur de la peau, comme dénuées de vie, bien que soyeuse et altière, rehaussée d’une once d’orgueil. L'Empereur des Bannis aux mèches ritulantes s'accompagne d'un tribal symbole sur sa nuqe, intensifiant la classe et son sibyllisme sans précédents. L'emblème tribale représente le kanji Makai qui littéralement signifit Enfer. Des dernières précisions viennent parfaire le faciès de la créatue de pecadilles, se rapportant plus justement aux facultés dont il bénéficie dans le cadre de l'éradication des forces dressées contre les êtres mutants. En effet, sa frimousse présente une légère cicatrice invisible à l'oeil nu. Esquissant au niveau du front un trait effilé, jusqu'à la lippe sans souiller l'oeil lui-même.

On connait désormais ce Roi Ténèbreux et sa frimousse au caractère froid, dont un simple regard, assassin ou non, peut avoir le bénéfice de vous glacer littéralement le sang et arrêter toute respiration propre. L’allure certaine avancée dans le premier paragraphe de cette description s’explique par le corps robuste et musclé que s’est forgé notre Egerien de Lucifer au fil du temps, de plusieurs années d’entrainement et d’acharnement. Bien qu’il ne se vante pas sur sa capacité musculaire, impossible de passer à côté des formes de chaque région de son anatomie. Biceps, triceps, abdominaux, fessiers. Il suffit juste de le voir pour le constater, Yoake n’est pas un Dieu, mais les formes s’y prête étant donné que les muscles en question sont particulièrement bien dessinés.

Pourvu d’un corps bien bâti, sans pour autant l'être à l'excès, c’est là l’un des points que l’on remarque rapidement chez cette personne. Imposant rien que par sa présence, il en émane une essence toute particulière emplie de sagesse et d’assurance. Ses gestes sont surs et tendre comme une mère caressant son enfant et ses paroles sont aussi sages qu'un cours d'eau, que sombres et malsaines comme les limbes. Non leptosome, le Spadassin est pouvu d'une musculature embellit en satisfecit des fréquents exercices corporels qu'il concrétise, sans atermoyer, dès son éveil. Il les échelonne de manière à façonner au mieux sa corpulence, ne se risquant d'engendrer un contraste entre deux parties de son anatomie. Le Némésis est pourvu d'une solidité érigé pour son jeune âge, qui lui octroie une force et une défense physique davantage substantielle à la normale follement désirable pour quiconque de son âge. Ses épaules sont fortement taillées, d’une hauteur qui pourrait légèrement gâcher sa physionomie. Sur ces épaules, on aperçoit nètement des os impassibles, complètement dénués d’agonie ou de quelconque souffrance, ainsi que des veines gonflées qui ne cessent de faire apparition quand la nervosité du Némésis atteint sa plénitude. Une exaltation causée par l’accumulation intransigeante de haine et d’émoi. C’est une principale raison du fait qu’il soit acariâtre, méfiant, distant et parfois désagréable à l’égard des autres. Il faut spécifier que les bras de l'Empereur Noir sont bien allongés, un atout très avantageux pour son hobbie de prédilection, le combat. Eh oui ! Des bras longs et musclés. Les biceps de l'Obscur sont parfaitement développés, et la force est également un atout qui ne manque pas chez le perverti. En revanche, il n’est pas affriolé sur ses muscles en agissant comme un garçon immature qui créé une vanité incoercible à ce sujet. Des menottes aux doigts longs et agiles qui viendront délicatement vous entrelacer la gorge, abordant des bimbeloteries aux kanjis de Sombre Divinités.

Enfin, d'un point de vue vestimentaire, le Roi est nanti d'une orthodoxe tenue conférée par le tribunal des prêtres liches, aux tissus enveloppant entièrement ses bras ainsi que d'un capuchon se rabattant communément vers l'arrière de l'uniforme. Cette dernière arbore intégralement deux couleurs, tel que la plus sombre et la plus limpide qui érigent un habillement pour le moins polychrome, ne scintillant que médiocrement. Hormis la paire de colorations se combinant intégralement et donnant une certaine élégance à son titulaire, on peut promptement déceler le fameux signe tribal de l'Egérien de Lucifer orienté sur le torse du vêtement, illustrant le grade de celui-ci, différent de ceux des généraux et chef de castes. Des épaulettes équipent leur emplacement commun où s'articulent le tronc et le bras et sont chacune ornementées de l'emblème des Bannis. En totalité, son manteau conçu par les prêtres du tribunal, lui concède la prérogative de s'intégrer dans n'importe quel lieu, quel que soit l'instant l'octroyant une parfaite liberté dans ses déplacements et autorisations. Autrement, le Myrmidon des Limbes arbore un couple de gant camouflant entièrement ses mains, soigné d'une blancheur terne ce qui n'exclut que son faciès d'un quelconque vêtement.


Dernière édition par Senritsu Yoake le Lun 24 Nov 2008 - 16:11, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:05

#° *¤ Description Psychologique ¤* °#



L'amphytrion à l'algologie idiopathique s'harmonise avec triomphe avec sa physionomie puisque ses prouesses herculéennes ne sont que les reflets taciturnes de sa psycologie, analogue à celles des grivetons s'étants rangés contre l'étendard des Juges et autres créatures ailés. Taiseux et pandémoniaque, le Roi Suprême du pandémonium voit sa renommée parmis ses pairs à son comble suite à ses risettes chroniques qui en ont cajolées plus d'un. Cette prestance, n'étant acquise que depuis son soulèvement et sa victoire sur l'ancien Empereur. Sa réputation de Protagoniste de Lucifer lui a créé une section consistance dans sa doctrine chimèrique de marche vers la paix et l'harmonie en direction des limbes inconnnues dont seul lui possède les connaissances et la force. Ses sacarmes, enclavés dans un ris singulier, se trouve être son principale admonestation chez cet philantropie, mainte fois blâmée par ses défauts. Acariâtre en plus d'être foncièrement désaxé, le rendu est original. Les témoins en nombre pléthorique vous attesterons leurs plus grande aversion pour ne plus laisser pavaner leurs regards sur cet être malsain aux mirettes dignes d'un monstre du néant à la beauté fatale. En un mot, cette ébulition n'est que calculée par le génie du Némésis... Effroyable est le terme désignant parfaitement le Patriarche, d'ailleurs quelques Prêtres Liches ont une rétorique bien à eux : « Fanatiquement dévoués au Chaos dans sa multitude de formes, la croisade impie qu'il mène contre tous ceux s'opposant à lui a commencé avant même que ses victimes ne s'en rendent compte. »


La tendresse tue. L'absence de tendresse assassine.


Phrase ô combien symbolique et significative, pour le Diadoque. En effet, il est plus ou moins né sous l'étoile céleste du meurtre. Soif incoercible de sang, de douleur, de tragédie et d'amusement. Choses palliant ce manque de tendresse qu'il n'a pas reçu durant son enfance. Dans chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, on ne décèle aucun accent, aucune vibration, rien de plus que la froideur caractéristique d'une personne qui vit dans un monde mental regroupant à la fois une absence totale de pitié et une attitude enfantine qui cherche à bien faire. Le spadassin tue la vermine et extermine les nuisibles, même si ceux-ci sont parfois dans son propre camp ; laissant dans son regard froid, une expression que certains pourraient prendre pour un véritable lymphatisme. Méprisant ouvertement les autres, dans le sens, où il ne les considère même pas comme des personnes à part entière, mais seulement des déchets nuisibles gâchant son existence et sa vision du monde. Même si sa philosophie de base prône la nécessité d'éliminer tous les parasites infects s'opposant, pour lui la faiblesse n'a pas sa place pour ce qu'il considère comme l'élite et, de ce fait dans les Hybrides. Hautain et méprisant. On pourrait dire, que c'est un être dépourvu de toute émotions. Pour faire clair, il est à la fois horriblement séducteur et absolument terrifiant. Aucun sentiments ne semblent le traverser, si ce n'est le plaisir fou qu'il ressent à torturer psychologiquement ceux qui l'entourent ou les rares moments d'excitation durant un combat à pleine puissance, chose qu'il n'a point ressenti depuis bien longtemps. Un véritable caractère diabolique, mais quoi de plus normal pour un être dépourvu de coeur, comme son nom l'indique. Ceci dit, son calme et son sérieux, peuvent le mener à un statut angélique. Ironique n'est-ce pas ? Il est vrai, qu'imaginer un être dont le sadisme, une colère hystérique associée à un orgueil démesuré le placerai d'avantage, comme une réincarnation de Satan. Peut-être est-ce parcequ'il paraît atteint par la folie, que cette association fait ressortir son côté mélancolique et rêveur, quelque chose dont on a du mal à croire, pourtant malgré ses aspects terrifiants, se cache un être sensible adorant la musique plus que tout en ce Monde Creux. Satirique et pugnace comme la chaleur, neurasthénique comme la douceur, débonnaire comme le froid et désintéressé par ce qui tombe ... Yoake-kun est un remix des quatre saisons de Vivaldi. Et comme on le dit si bien, le nombre de saisons n'apporte que la nécrose ! Parfois, l'inexplicable se dévoile dans un geste, un sourire. Yoake-kun délivre un rictus sournois dansant sur son faciès, à la manière d'un reptile vorace qui sera parfaitement conscient de où, quand et comment frapper ... laissant un doux parfum d'amertume dans votre coeur.


Dernière édition par Senritsu Yoake le Lun 9 Fév 2009 - 3:46, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:05

(¯`*•.¸,¤°´'`°¤.•*´¯)
¸,¤°´'`°•.¸O¸.•°´'`°¤

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~ Récit Biographique
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Verset I : « Les voies de Dieu, dans la Nature comme dans l'ordre de la Providence, ne sont point nos voies ; et les types que nous concevont n'ont aucune mesure commune avec la vastituden la profondeur et l'incompréhensibilité de ses oeuvres, qui contiennent en elles un abîme plus profond que le puits de Démocrite.»


Un passé inavoué que nul ne saurait fredonner, ni même murmurer tant les bribes délaissées par l'Empereur Noir ne sauraient combler le vélin de ses propres archives. Cette créature d'apparence narquoise naquit en Terre Sacrée... C'est ce que l'on pourrait croire effectivement, au vu de sa puissance actuelle. Eut-il une existence banale ? Peut-être, peut-être pas. Eut-il été meilleur si cela avait été le cas ? Certains se complaisent à le certifier. D'autres doutent. Soit parce qu'ils ne savent rien de ce qu'il fut, soit parce qu'ils prétendent le contraire. Le Némésis n'est guère du genre à revendiquer quoique ce soit quant à sa personne... Ah si : il souligne ne point affectionner les histoires s'achevant tragiquement. Plutôt ironique de la part d'un homme aussi sombre que lui. Ainsi bien peu de personnes peuvent s'enhardir de cerner un tel individu, et lui-même semble se plaire à noircir son histoire de volutes nébuleuses, comme s'il s'amusait à égarer les quelques hasardeux désirant percer ses secrets en un lacis abscond... Là encore, fallait-il que le Patriarche s'en nourrisse.


Sous le soleil vermeil, l'Infant des Limbes naquit, sous le soleil noir, il périt. Derrière sa veste ténébreuse se cache la terrible affliction de l'inconnue, du néant, ce goût de cendre qui nous traverse la bouche, ce n'est qu'une sensation éphémère, substituée quelques secondes plus tard par une brûlure intense, conséquence d'une clope de plus qui vient prendre goût à ses lippes noires, noires de désespoirs. Comme cette fumée, qui s'en va rejoindre l'olympe et ses habitants divins. Lui aussi les a rejoins, à une époque où la peur de la différence n'étaient pas à l'ordre du jour, où seul ses crocs étaient signes de respects. Comme le lion, on devenait le roi si on rapportait le plus gros gibier pour sa famille. Sa famille, c'était le silence, le silence immaculé du royaume de la mort qui venait frapper sa frimousse chaque minute de son existence dans le monde creux. L'Apôtre de Satan ne sentait plus rien, il était ombré dans ce blanc démoniaque qui lui permettait d'obstruer ses crimes impardonnables. La rédemption aurait été une aspiration chimérique à cette époque. Aveuglé par la soif de conquête dissimulée sous une curiosité infantile, en tant qu'enfants nous n'avions autres mires que l'altération de notre puissance. Aujourd'hui, le Dark Emperor se rend compte que ce n'était rien d'autre qu'une entrée en lice contre le temps et contre l'Apocalypse. Cette même Apocalypse, il l'a traversée tant de fois qu'aujourd'hui, ce n'est plus qu'un grain de sable de plus dans sa converse. Voilà ce qu'était la puissance à l'époque, lorsqu'il souhaitait parler, pour son géniteur il lui suffisait d'ôter la vie à un ou deux protagonistes des ténèbres pour capter l'attention du reste de cet enfer blanc. Tous l'admiraient, alors que sur la Terre Céleste, les Anges palabraient avec les autres entités, les Juges faisaient régner les droits de la jungle dans ce monde sans vies. La peur, le Maître des Limbes la dissimulait sous sa hauteur de trois pommes et ses yeux vairons. Il se moquait pas mal de l'horreur que prônait l'oeillade de sa physionomie, d'ailleurs, qui s'en moquait ? Qui avait le temps de s'arrêter sur cette ustensile démoniaque qui mussait ses défauts ? Ils ne regardaient que ses yeux similaires à des griffes qui n'avaient de cesses que lorsqu'elles sectionnaient cette chaire virtuelle, cette chaire inexistante qui l'avait, tant de fois remis en question. Ses rugissements bestiaux intérieurs, venaient souiller le silence qui trônait dans ce monde. Plus les tâches rouges profanaient le sol dans ses visions, plus le bénis d'Anubis bocardait inutilement tel un sot dans ce monde qu'il avait nommé : La Terre Sainte de Lucifer. La fraternité, l'égalité, c'étaient des principes de faibles ... La violence, la rage, voilà les nobles valeurs qui trônaient dans la bible immatérielle de ce monde sibyllin. Un fils de Juges avait compris que sa place n'était point là, que comme ceux qui ont trépassé sous les coups des Ténèbres, son corps serait dispersé dans le vide du néant. Son nom est celui de l'alpha et de l'oméga, d'un et de son multiple, du tout et de rien. Comme son débonnaire, il n'a point de sens, personnes l'interpellent, seul le silence qui, guère loquasse, continue cependant à lui murmurer son patronyme sans valeur : Senritsu Yoake.




M'enfin, ceux que l'Obscur plaint le plus, c'est ceux qui, à l'instar de son ego, ont un jour effleuré du doigt, la douce torture de la Terre. L'enfer à ses cotés paraît bien calme et le Némésis se fera un plaisir de vous le prouver. Hier, aujourd'hui, demain c'est pareil, cet énorme bloc de pierre s'effondrera un jour, dans l'immensité de l'univers ou de la main de l'homme. Pourquoi ? Pour rien, pour le trône, pour un messie qui n'a jamais existé. Il est né dans ce que certains nomment, l'apogée, le paroxysme de Farfan. Une cité qui attire les problèmes et litiges. Pauvreté, racisme, tous ces éléments se déchainaient contre lui dans cet univers inconnue où l'humain était le maître. Lui, il n'entrait pas dans cette catégorie de démons blafards. Juste un peu en dessous des nobles caniches de cette nation. Le Damné était, pour être précis, au même niveau que les défenseurs de ces créatures frêles : fils de Juge, prédéstiné à être un Incoercible Palladin. De part son immense servitude, une véritable rixe se déchaînait chaque jour de sa vie mélancolique contre ces immondices. Même le seigneur ne s'abaisserait pas à pareil honte. Ses vêtements essuyaient à longueur de journée, la cours pavée du palais de son maître et ses sandales par la même occasion lorsqu'elles avaient la malchance d'être attaquées par l'herbe ou l'humidité de cette fichue planète. Yoake était son rejet, un intrus dans cette colonie qui fourmillait de nobles, riches et hommes libres. Lui, cette chaîne invisible et ce cilice incolore avaient vite fait de le mettre de coté, il subissait le courroux des citoyens qui du regard, lui faisaient comprendre que son acabit ne lui permettait pas de les admirer de la sorte. D'ailleurs, le Chérubin d'Hadès n'avait guère le temps ou l'autorisation de les scruter. Les rugissements du supérieur tonnaient dans toute la forteresse des Juges et la sanction n'était pas loin, aussi il devait être très méticuleux lorsqu'il s'exprimait. Etant un soumis comme chaque fils de Palladin, un rejet de la société qui n'avait pas plus de classe qu'une merde de cleps, chacun de ses mots étaient les alarmes qui déclenchaient le fouet qui flagellait son tissu cutané. L'Egerien de Lucifer pensait connaître le trépas à chacun de ses coups mais, il était trop accroché à cette vie pour se rendre si tôt dans le Bas Monde, il ne pouvait prendre le risque de goûter à une existence pire que la vie. Les rumeurs qui se profairaient si et là lui avaient fait renoncer à la mort et les ombres, du moins pour le moment. Le Ténébreux souffrait, sa compagne de nuit, sa soeur fut la seule à écouter sans fin, ses tourments et poésies qu'il lâchait de ses lèvres rosées, dans les soirées aux teintes d'encre. Les jours passent et la faiblesse le rongeait peu à peu, tel les lépreux, il était caché du reste du monde par sa différence d'oeillade et la vie avait perdu la saveur qui lui conférait ce charme qu'il aimait tant. Le Némésis était tellement déçu de ce qu'était devenu cette triste existence en ces contrées bleutés que la mort l'avait séduit. Ses tristes rumeurs ne l'avaient pas empêché de serrer ses poings et de sauter du haut de l'Acropole où il ne lui fallut que quelques secondes pour s'écraser contre les maisons, un plus bas. Ce qu'il avait ressenti s'était dessiné sur son visage tâché de sang : La joie, pendant quelques secondes, il avait posé le pied dans le domaine de la liberté... Mais surtout, la Grande Faucheuse l'avait laissé vivre ‼



Dans son propre sang il baigna, Infant bénis par le Mal, et son corps s’extirpa de cette plèvre rougeoyante et morne. Ce beau visage ainsi meurtri, cette vengeance ainsi bafouée, le Némésis ne pouvait partir ainsi alors que sa soeur s’éloignait de sa vue renaissante. Le bourdonnement n’était plus là, dans cette sinistre ville où son sang s’égouttait mollement. Qui pleurerait sa mort ? Personne. L’unique créature en ce bas monde qu'il chérissait, il la pensait en fuite alors qu’elle vivotait dans l’espoir de revoir un jour son frère qui en cette journée n’était plus. Les jours défilèrent et le Sibyllin errait dans cette cité, lorgnant de ses prunelles spectrales le Monde des Juges que ses menottes ne pouvaient pas encore occire. En attendant, que son futur occulte vienne à lui, il en avait déjà les ambitions. Une soif incommensurable s’empara de son être, de ce vestige d’âme dénué de conscience humaine. Aucun mortel ne pouvait percevoir le masque d'Hadès aux allures de Dandy. Les palladins de Zanar pressentaient son aura mais, ne savaient le distinguer. Et il parvint enfin à son but... Sentir le liquide vital baignant et ripant sur son derme à la fois sombre et laiteux. Là où son sang s’écoula entre ses chairs laiteuses, son âme fut brisée puis avalée par le Némésis qu'il était devenu. Ce n’était point l’être le plus cher à ses yeux de jadis, non. Mais il représentait tant pour le petit garçon, tant de symboles en cette unique plèvre, que son trépas auraient pu l’apaiser. Mais non, la mort de son tuteur le plongea dans une souffrance des plus opiniâtres. Errant telle une bête en quête de sang et d’âme sur cette terre infâme. Les crimes et profanations se poursuivirent sans fin, et plus le tribut du sang en ton nom était versé, plus la fuite commençait à prédominer. Une sensation grisante le pris, cette maudite sensation qu'il ressentit avant : la peur.



Néanmoins, cette situation ne lui convenait plus : il lui fallait la maîtrise des armes, l'un des plus puissants Juges qu'il connaissait, n'était autre que son Oncle un ancien Palladin d'élite au même titre que son géniteur défunt. Ils n’étaient que très peu nombreux à avoir eu le privilège d'avoir le rang d'élite mais, pourquoi ne serait-il pas l’une de ses savoureuses exceptions, Chérubin des Limbes ? Si jamais l'Abscons venait à subir l'entraînement du frère de sa Mère, une puissance surpassant la sienne, chose que certes il ne concevait guère, alors cette sensation désagréable disparaitrait de ses lippes. Aussi, le Némésis multiplia durant des mois et des semaines d’incessants ravages au sein de la Cité, se battant avec ses pairs, les regardant avec rage et ferveur mais, nulle changement ne s’opérait. Il acquerissait une nouvelle puissance et expérience certes, mais pourquoi n’évoluait-il pas ? Cette rengaine sapait sa volonté au fil des jours, malgré tous ses efforts, rien ne bougeait. Dame Malchance semblait le hanter à nouveau jusqu’au jour où son errance au sein de la grande Citadelle des Juges te mena à une taverne. Les Palladins de Lumière se plaisaient en ces lieux et, le Malin appri par ses homologues aînés que le moyen d’acquérir plus de puissance qu’un Juge, était d’embrasser le côté enténébré. Cette nouvelle alternative attisa sa curiosité, l'Ostrogoth savait les dangers que pouvaient comporter ceci mais, qu’à cela ne tienne ! Il n’avait plus rien à perdre et même si sa forme serait des plus inhumaines, son pouvoir lui aurait grandi. Ainsi d’un geste ferme et fiévreux, ses mains s’agrippèrent à sa tête qu’une violente pantomime arracha brutalement. Le bénis d'Anubis gisait à terre et lorsque ses prunelles s’entrouvrirent, une horde de personnes lui demandaient si ça allait. Etait-ce un rêve ? Une illusion ? Une prémonition ? Le Célestin ne le savait pas... Ses doigts fins s’emparèrent de l’objet qui n’était autre qu'un verre d'eau. Alors que son ancienne idée germait à nouveau dans sa tête et, reposait entre ses paumes. Un rire exulta d’entre ses lèvres retrouvées, remerciant poliment les Palladins en se relevant. C'était maintenant évident, l'Oncle serait ton sempaï du maniement des armes, il t'apprendrait la base car, l'occulte devra s'apprendre du plus grand perverti de ce Monde Creux ! Sortant de l'auberge, le Némésis partit à la recherche de l'habitation de la famille Magfeust.


« Le poète doit faire un tableau noir avec de la lumière. »


Dernière édition par Senritsu Yoake le Dim 21 Déc 2008 - 17:07, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:06

Le seuil de la dégénérescence de son esprit avait atteint le point cardinal de non retour. Et qu’as-tu fait, toi Chérubin de Seth ? L’occasion était trop belle pour ne pas éployer le talent de tes idéaux que tu as acquis au fil de toutes ces années ardues, mais également pour libérer cette étrange magie que ces hérétiques de Juges t’ont transmis. C'est donc dans l'immense cité que le Némésis chercha la demeure de son Oncle, pour recevoir un enseignement digne de ce nom.
Ses pas éoliens foulèrent les dalles marbrées des rues commerçantes, des tavernes et de la place Cocagne, une fois que sa silhouette ingénue se fut faufilée par delà la noirceur d’un portail de marbre. Quelle magnificence ! Un réel palace nimbé d’or et de nitescence aux mille couleurs s’éperdaient en une corolle de tours blanches et rondes. Un vrai paradis éperdu en un écrin noyé de néant, ainsi s’apparaissait Farfan, Citadelle protégée par les êtres de Lumière dont il n’avait jusqu’alors entendu que de vagues rumeurs à son propos. L’on disait la Reine des Justes est bienveillante, bien que peu soucieuse, le Monarque des Juges était d'une sagesse incommensurable. Bien qu’aveuglées de tant de fastes, ses prunelles insipides se pendirent aux courbes lovelaces des Limbes. Bien qu’éloigné d’elle, l'Abscons pu constater avec perplexité qu’elle savait où se trouvait son chemin. Étrange, hormis les Palladins, nul n’était censé connaître cet endroit. Cela ne l’empêcha point de venir ici guidé par l'engeance du Mal, tel un félin hardi aux trousses de sa maîtresse, néanmoins, il prit garde à ce que nul ne trahisses sa présence en ces lieux aussi dissimula-t-il son aura. Et l'Obscur fit bien, il put trouver ainsi l'endroit de la chaumière de la famille Magfeust dans la bibliothèque.



La risée balayait les volutes poussiéreuses avec caprice, se repaîtrait avec liesse de cette vénale supériorité jusqu'à ce que la silhouette charbonneuse vinsse outrager sa superbe. La chaloupe éolienne, ses pieds légers foulaient les lambris vernissés avec lenteur, son ombre coulait avec l'arrogance faussement ingénue de ces êtres nimbés de mystères. Les menottes ivoirines du Némésis ballotaient l'étoffe fuligineuse et caressaient d'une dolce chatterie les volutes immaculées de sa mante. L'astérie rutilante bénissait l'éther et ainsi la nature en émois se laissait bercer en un délicieux bain de lumière. Les parois triomphantes de la cité de Farfan s'érigeaient, placides et bégnines tandis que le Fléau arpentaient les venelles quiètes d'une ruelle. Par moments, son visage s'occultait d'ombres sereines, ces dernières coulant au gré des ineffables sillons qu'il arborait. Ses lèvres finement poudrées d'une sibylline impression de candeur s'étiraient en un sourire désarmant, voire excédant tandis que ses prunelles incarnates se voilaient sempiternellement de pétales de chair. On pourrait presque trahir en cette moue une once de bienveillance, mais non. Se souciait-il seulement de son image ? Non, le Prince des Limbes ne daignait même pas justifier son comportement de ces derniers temps. Et pour cause ! Il agissait délibérément, de manière inexplicable. Pour quelles raisons ? Croyez-vous qu'il ira les chanter au détour d'une quelconque ruelle ? Ce serait le sous-estimer.


Eparses fils vernissés, Zéphyr chahutait la chevelure folâtre, le minois épanché et lorgnant les prunelles faisandées du Douceureux, dérobant à son ouïe moqueuse les vulgaires et mièvres notes pianotées par la Nature badine. Ichimaru. Psyché de l’âtre spirituel, miroitant en ses iris spectraux, dont le brasillement babillard assombrissait l’éclat déjà si insipide et reflétait que de labiles souvenirs. Baignée en cette alcôve enluminée, la silhouette vaporeuse s’éludait en une fallacieuse rêverie, comme si le monde alentour n’offrait nulle importance à ses œillades blasées. Ses pensées stridulaient tel un flot intarissable de quêtes, de bénignités avares et de vénales ambitions que nul homme sur terre ne pouvait concevoir en sa misérable trivialité. Ses lippes ne feignaient point de se mouvoir tant le mutisme lui seyait à merveille, enclavant cette funeste vénusté en des traits tréfilés, si blandices dans leur superbe rubanée d’un rictus tout à la fois affable et fielleux. Qui s’enhardissait de cerner les sinueux concetto de l’Affable ? Nulle créature. Seul la quête de puissance, avait su piquer cette gloriole, prophétisant des souhaits jusqu’alors latents en son moi profond, la Mélodie de l'Aube perçut les pétales exquis d’un avenir tel qu’il l’érigeait lui-même. Enfin, les foulées se figèrent, glissèrent d'une lenteur hyperbolée jusqu'à la rembarde boisée. Les finaudes phalanges vinrent pirouetter le long du bois lustré, puis comme abusé de quelques fugaces songeries, l'Abscons s'y accouda, ses bras éburnés accompagnant son élan. Quel fut le fruit de cette rêvasserie si impromptue ? Bonne question. Le fameux Patriarche des Magfeust... Yoake souriait. Non, impossible. Ses lèvres se plissaient intarissablement en un ris complaisant. Et pourtant, en son fort intérieur, il souriait réellement. Non pas qu'il fût jovial à l'idée de contempler le supplice à venir de son Oncle après avoir acquis tout son savoir, mais cet entrefaite signé de son esprit matois embaumait ses schèmes de félicité.


Un bruissement feutré l'extirpa de cette languissante torpeur, les fines paupières papillonnaient imperceptiblement, dénudant ainsi ses prunelles tréfilées. Le minois du Némésis dodelina, une oeillade distraite fusant vers le jeune homme qui venait de le bousculer.... Ainsi poursuivit-il son périple jusqu’à ce que qu'il fisse une rencontre des plus fortuite mais Ô combien intéressante !


L'horizon était en feu et illuminait le perimètre d'une myriade de couleurs, le Némésis respirait profondément, sentant le picotement de l'effervescence de cette accrochage. L'odeur âpre et sanglant du corps à corps se faisait ressentir. La fureur qui coulait dans ses veines atténuait légèrement son envie de s'amuser. La mémoire de ses tourments intensifiait encore plus sa soif de donner une correction à cette energumène sans politesse. Le Némésis avança rapidement vers lui, ne disant mot. Cette sensation si particulière au toucher malgré les fibres synthétiques qui tenaient ses doigts séparés de l'acte de combat; ce pincement au coeur mêlé de surprise et d'incompréhension ; cet instant unique et privilégié. Autant de détails qui engendrèrent un tourbillon de sentiments incontrôlés. Lentement, les doigts de sa main droite se replièrent sur eux-mêmes, alors que son regard vairons semblait plus que jamais à même de sonder celui de cet éphèbe à la recherche d'un quelconque signe ou peut-être tout simplement du sentiment qui était le sien à cette heure. Le visage figé dans une expression des plus attentive, les sourcils très légèrement froncés, le Némésis tira délicatement sur le pan de veste qu'il tenait prisonnier de sa main droite et attira le corps tout entier de l'individu un peu plus prêt du sien.


« Il est une chose que j'aurai du mal à oublier … »


Lui dit-il d'un ton totalement décontracté, quelques mèches de sa cascade d'ébène voilant momentanément son visage. Un souffle de vent siffla dans ses oreilles et balaya feuilles et poussières aussi bien que sa veste. Le temps semblait s'être figé sur ses dernières paroles, son regard ne voulant quitter pour rien au monde celui du trouble fait. Jamais l'Obscur ne s'était trouvé si proche de quelqu'un aussi bien physiquement que psychologiquement parlant. Délicatement, ses doigts fins desserrèrent leur étreinte et laissèrent la veste de l'inconnu poursuivre sa chute en direction du sol. Avec une légèreté indescriptible, ils remontèrent ensuite le long des côtes de l'adolescent jusqu'à ce qu'il porte le premier coup dans cette sphère physionomique.


« … toi »


Murmura-t-il en plongeant ses iris espiègles dans les siens. Cet Impudent mit genoux à terre le souffle coupé, la vilenie du susmentionné n‘ayant pas de pareille. Les éclats de rubis du Fléau tombèrent donc sur le sol, les yeux fixant alors l'horizon brumeux de ses plaines étranges. Au moindre adversaire vicieux ou créature suspecte, il abattrait ces ordures dans l'immédiat. Comme il venait de le faire avec ce type sans la moinde inculcation de politesse.


Même si cet effronté récupérait de cette "blessure", le potentiel du Némésis n'était pas à prendre à la légère, même pour les anges coruscants de haute catégorie. Méfiance… un être aussi maléfique existait, la sécurité du monde des âmes en serait gravement atteinte, ainsi que l'honneur de ses pairs. Si la justice fut acquise par les Jugess, il n'y avait aucune raison que les veules ne triomphent un instant des Chevaliers Célestes. Malgré la douleur qui grimpait le long de ses muscles abîmés, le "bousculeur" se releva. Qui osait ramper près de son auguste présence, telle était la pensée du Myrmidon des Limbes, ces Palladins ne connaissant nulle satiété en ces temps ardus. Toutes ses aberrations subiront sa divine cisaille ésotérique, que les initiés sont autorisés à déchiffrer. Des jets de sang s’éclatèrent contre le terrain, une véritable danse mortuaire commençant donc non loin de la demeure des Magfeust. Les deux adolescents s'échangeant coups sur coups, après tout comme le dit si bien le proverbe : oeil pour oeil, dent pour dent ‼ Atermoyer cet affrontement était dans la tête des deux adolescents, pour éviter une mauvaise surprise. Si l'Enténébré perdait une seule fois son attention, un coup fatal serait porté à son encontre, et jamais le nitescent se pardonnerait son erreur. Les prunelles toutes claires s’arrêtent face à la brume, les deux jeunes se jogeant. Maître de lui-même et placide comme jamais, l'infant de Lucifer toisa fermement son adversaire à coup certain, tandis que celui-ci afficha un air imperturbable, identique à un prince maudit des satanées alcôves. Damnée à vie dans cet antre pestée, le Fléau qu'était l'éphèbe des limbes si acerbe dans ses propos hâbla de sa voix sans émotions :


« Allonge tes pas, si tu ne considères pas lamentable ton existence ‼ »


Avertissement implicite, le Némésis affichait une de ses fameuses lippes maléfique. Le combattant n’avait rien d’un novice et un âpre affrontement avec celui-ci aurait lieu. Heureusement ou malheureusement, des gardes qui passèrent par là, vinrent à les séparer. Ce fut sur un crachat en direction du pertubateur, que le Malin s'éloigna en même temps que son adversaire. Mais, le Destin leur avait préparé un autre chemin qu'ils seraient obligés d'entreprendre à deux....


Verset II : « Pestis eram vivus... moriens tua mors ero. »


Enby Magfeust, ainsi se nommait celui avec qui l'Apôtre de Satan eut cette altercation. Le Némésis ne savait rien de lui avant ça et à vrai dire, peu lui importait son passé ou ce qu’il pouvait bien être. Les blêmes effusions de Séléné irradiaient les sombres ruelles de Farfan de ses émanations doucereuses. L’harmonie régnait, dominante amante d’un Monde éloigné des troubles de l'Humanité Mutante. La conjoncture qui avait ébranlé le Myrmidon des Limbes lui-même ne causait que d’infimes résurgences au cœur du Royaume de Lumière où les humains balbutaient à leurs prémisses. C’est dans ce climat serein que se tramait la plus abracadabrantesque perfidie inimaginable. Ainsi, dans le sein du sein de cet Obscur Ephèbe, le chaos s’était insinué avec la plus indicible félonie. Désormais, le temps était son arme majeure et il laissait s’égrainer le fil de ce dernier avec un amusement non dissimulé. Dès lors, dissimulé sous la bénéfique physionomie d'un enfant, le Chérubin de Lucifer observait le fil des évènements qui le menait avec certitude à l’achèvement de sa Destinée. Son oncle habitait une petite maison donnant d'un côté sur une triste rue et de l'autre sur le boulevard principal de Farfan. Entre le boulevard et le corps du logis, quelques vieilles charmilles, dévorées d'insectes et de mousse, étiraient piteusement leurs bras décharnés au fond d'une espèce de cloaque encaissé par de nires et hautes murailles. Quelques pauvres fleurs étiolées penchaient languissamment la tête comme des jeunes filles poitrinaires, attendant qu'un rayon de soleil vînt sêcher leurs feuilles. Les herbes avaient fait irruption dans les allées, qu'on avait peine à reconnaître, tant il y'avait longtemps que le rateau ne s'y était promené. Quelques poissons magentas nageaint dans un bassin couvert de lentilles d'eau et de plantes de marais.


Dernière édition par Senritsu Yoake le Mar 30 Déc 2008 - 14:19, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:07

« Le Paradis est un désert sans étoiles... »


Montant l'escalier de marbre d'un pas vespérale et plein de fougue, le Sombre Monarque s'arrêta devant la porte et frappa. Là-haut sur la dernière marche, il allait à nouveau faire face à son Destin. Là-haut, il serait là. Quel choc n'eut pas le Némésis en apercevant à nouveau cet homme... Comment cela pouvait-il être possible que celui-ci soit là ? Les émotions de la bataille précédente devaient encore occulter sa raison, mais bien avant que le Myrmidon des Limbes ne puisse faire quoi que ce soit, le Patriarche des Magfeust sortit et d'une voix grave et apaisante il s'adressa aux jeunes.


« Il suffit messieurs ! Si nous nous battons entre-nous, quelle image donnerons-nous de notre famille ? »


Les mots raisonnaient comme une condamnation, était-ce donc cela l'aura d'un Incoercible Palladin ? Ceci avait attiré la curiosité de l'égérie de Thanatos, tandis que l'autre semblait mieux connaître les réactions du Juge et s'excusa. Puis, l'Oncle de l'Abscons s'adressa à son neveu.


« Et bien Yoake, qu'est-ce qui t'emmènes ici ? »


Voyant, que son fils ne comprenait pas comment son géniteur pouvait connaître un tel gamin, Enby begeya.


« Oh pardon, Enby voici ton cousin Yoake. Et toi cher neveu, je te présente mon fils : Enby ! »
« Salut ! et euh... désolé pour toute à l'heure... »


Répondit le fils du Palladin d'un ton jovial, en lui tendant la main pour le saluer et l'intégrer. Ce dernier hésita un moment, affichant un air gêné, puis finallement il sauta le pas et empoigna la main de son cousin, avant de lui répondre.


« ... Ouais. Moi aussi... »


Reprenant allègrement la parole, dans la mesure où le Sombre Monarque n'avait toujours pas expliqué le pourquoi du comment, il était venu ici à son Oncle.


« Je cherche ma soeur. Père est partit et comme Mère s'inquiètait... Aussi, j'aimerai que tu m'aprennes les rudiments de l'art de la guerre, puisque Père n'est pas présent pour le faire... »


Quelle ironie… Une créature sans attache se faisant un sang d’encre pour une « simple » femme ! Après tout, ne disons-nous pas que feindre un mensonge est exquis ? Dans un sens, le Chérubin de Lucifer ne mentait pas, son géniteur était bel et bien partit, puisqu'il l'avait lui-même assassiné.
Depuis ce jour et durant un mois, les deux garçons furent inséparables et grandirent ensemble, sous l'oeil bienveillant et à la fois paternel du Palladin de Lumière. Ils formaient tous les trois une famille. Et jamais le Némésis n'oublierait leurs noms, leurs amitiés et les épreuves qu'ils passèrent ensemble. Son seul et unique ami : Enby. L'enseignement fut rude et les efforts maints. Le Jouvenceau des Limbes s'évertuait à enchaîner succès sur succès, apposant ses convictions et ne cédant que dédain et encouragements pour son camarade. Ce dernier louait son potentiel, gratifiait ses prouesses d'exceptionnelles, et souvent, il le comparait au bienveillant Autarque de la Rose de par ses aptitudes prononcées pour le combat rapproché et ses stratègies. Et pourtant, le fils Magfeust se confrontait à lui. Un duel naquit entre eux, jusqu'à ce que subtilement, cette vile et franche animosité se mue en une complicité effarouchée. Lorsque le Juge explosait toute une lignée de cibles lors d'un entraînement à la maîtrise de l'épée, le Spadassin de Thanatos quant à lui pointait avec une allégresse déconcertante le fruit de son labeur, l'annihilant avec brio sous les regards ébaudis du Palladin Patriarche. Nourrissant cependant une affection envers son pair, l'Abscons lui donna des conseils et lui remonta le moral, lui disant qu'il valait mieux ne compter que sur ses capacités, que sur une théorie. Lors des duels entre eux, l'Empereur Noir avait toujours le dessus, animé par une lucidité sans failles, celui-ci savait où et quand frapper. Ce qui impressionait toujours son cousin, et qui le poussait à toujours s'améliorer.
Le jour vint où ils leur fallaient clore toutes ces années de besognes et d’efforts, celui du départ du Némésis ver son Destin Obscur et Malsain. Âgé maintenant de presque quatorze ans, le Monarque des Limbes emmena son parent sur la falaise où il aimait à se reposer et réflechir, en contemplant la fuite de l'Astre d'Appolon.



« Tu as fait d'énormes progrès Enby ! Tu es drôlement fort, autant que moi à présent. »


Dit-il d'un ton apaisant et rassurant, ne trahissant aucune émotions, bien qu'un sourire enjôleur s'affichait sur son faciès. Zéphyr soufflait et faisait voltiger sa douce crinière d'ébène.


« Oh j'en suis bien loin, je ne t'arrive toujours pas à la cheville.... Tu me bats à chaque fois. »


Enby avait appris à user de tact et sa voix ne trahissait presque aucune émotion, bien qu'on sentait un chouya de mélancolie dans ses paroles, comme s'il était déçu par quelque chose.


« Ha ha ha .... On ne va pas discuter sur qui est le plus fort des deux, c'est pas ça qui est important. Ce qui compte, c'est qu'on a presque atteint notre but. »


Des paroles d'une sagesse inouïe s'échappaient de ses lèvres, et touchaient directement le coeur du Paladin, qui s'intérrogea et demanda une explication à son proche. Relevant son faciès angélique, vers le ciel qui miroitait dans une miryade de scintillements. On aurait dit, que notre sibyllin donnait audience, caché derrière un voile de satin, parlant d'une voix séduisante. Le jeune Maître Magfeust avait fermé les yeux, écoutant attentivement ce qui l'entourait. Le vent se leva, tout semblait s'être arrêter, sauf le souffle qui s'engouffrait dans les cheveux des deux amis.

« Toi et moi, on poursuit le même objectif. On a tout les deux le même rêve... »

Devant un tel discours, Enby se sentit mal à l'aise et approuva pour ne pas décevoir son compagnon. Bien que celui-ci ressentait en lui un changement, il devenait plus gentil, le marbre qui entourait son coeur s'effritait peu à peu... Cette semaine le fit redevenir plus humain et sa détermination et sa soif de puissance s'envolaient. Il était tard, et la nuit approchait. Ce n’était pas comme si ça l’ennuyait d’être encore une fois dans l’ombre de la lune, mais c’était trop habituel. C’est pour cela qu’il était descendu, afin de profiter de la clarté encore présente. Entraînant avec lui son intime, vers une partie de l'agglomération. De l’eau, tellement d’eau, ses yeux scintillaient avec la réverbération de la rivière. Son regard était porté sur la surface brillante et il se laissait tomber vers le sol pour la rejoindre. La surface approchait à une vitesse folle, et le Monarque des Limbes choisit de freiner seulement au dernier moment. L’onde de choc provoqua un bon nombre de vagues concentriques qui vinrent s’écraser contre la berge figée. Alors que les semelles de ses chaussures étaient à quelques centimètres du miroir dans lequel il se voyait distordu, il sembla comme hésiter. Puis il se pencha et ses doigts effleurèrent l’eau, un sourire amusé et enfantin apparut quelques instant sur son visage, une expression qui lui était tellement étrangère, qu’elle ne put pas s’éterniser plus de quelques secondes.


« Je ferai mieux de rentrer chez moi, je ne te remercierai jamais assez toi et ta famille Enby... Mon cousin, mon cher cousin. »

Un ton doux et amical accompagna ses quelques paroles. Puis, il reprit.

« Je n'aime pas vraiment les adieux, alors disons qu'on se reverra. »

Dernières paroles adressées à la seule famille qui lui restait. Après une poignée de main, le Némésis partit. Il ne pouvait rester indéfiniment en compagnie des Magfeust, la lueur de pouvoir qui habitait son âme tourmentée aurait finie par disparaître un jour, et ça il n'en était nullement question. En se déplaçant aisément, le jeune homme portait son regard nonchalamment de gauche à droite, sondant les divers parties de l'agglomération. Les édifices bénéficiaient d'un coloris vétilleux, faisant penser qu'il serait agréable de loger en-dedans; tandis que les dissemblables marchants condensaient leurs produits, l'heure étant pour eux synonyme d'amoindrissement de la population. Légèrement perdu, il ne savait où prêter principalement son attention, lui qui étais un véridique néophyte au sein de cette ville décida de laisser les concours de circonstances mener ses pas. La légère brise qui soufflait assidument portait sa toison mais se faisait néanmoins bloquer par son manteau étendu qui affublait naturellement sa corpulence. Consécutivement, une sonorité confortable et harmonieuse vint s'immiscer au coeur de son audition, provenant assurément à l'opposé de son regard. Dès lors, ne suivant que son instinct, il se mut spontanément vers elle après s'être vivement retourné, tout en scrutant les divers activités enfantines auréolées par une fontaine, traduisant la position d'un parc, appréciable pour faire passer le temps.


Errant par delà les venelles et son cœur se soulevait à chaque œillade que le Némésis posait sur les miséreux, eux-mêmes pêchers que nul ne daigne mirer par mépris. Lui, il fut comme eux, vêtue d’habits de coton bleuté à l’image de ses sages iris myosotis, et ses pieds nus foulaient les poussières en quêtes de victuailles. Car sans qu'il n’en ait réellement conscience, ses entrailles gémissaient, depuis le départ de chez son Oncle, trouver à manger sans un sous était une rude affaire, et ses flancs malingres l’affligeaient. A travers ces errances, le Myrmidon entendit rumeurs et autres colportations sur un groupe de Juges galapiats dont le seul but était acquérir plus de force, plus de connaissances, plus de pouvoirs. Mythes ? Légendes ? Non, c'était bel et bien réel, la certitude arriva lorsque l'éphèbe béni par Seth entendit une conversation entre deux protagonistes du bien au service du Roi Ayumu. Ce fut le bouleversement de son existence, le Mâlin qui s'édifiait en lui, et tous les jours, à son esprit vient cette sempiternelle rengaine : comment en sommes-nous arrivés là ? Il ne le sait et ne le saura probablement jamais. Alors, le Némésis en arrive à ce maudire et à en faire de même sur le cas des autres, si personne ne savait ce qu'il était, comment lui le saurait-il ? Maudis avant de larmoyer sur son sort. Se disantqu’après tout il n’est pas tributaire de toute cette folie, qu’il ne se confia rien de ses schèmes car il ne désirait point se mêler à cela. Pff... pathétiques silences, déchêts d'humains. Personne n'aurait donc la réponse.


Dernière édition par Senritsu Yoake le Jeu 22 Jan 2009 - 16:11, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:09

Verset III : « Oderint, dum metuant ‼ »


L’Astre d’Apollon se levait dans l’horizon, sonnant le début d’une journée emplie de quiétude embrassant le rythme quotidien s’épanouir dans la chute de la Lune, laissant place à un vent mirifique de fleurs. Le Céléstin n'aurait de cesse de se souvenir de cette aube, et de la magie qui l'imprégnait. Un crépuscule emplit de magie qui resterait à jamais ciselée dans ses orphiques pensées et dans l'éternité. Le Phébus dominait le ciel de son infinie éclat, trônant sur la voûte céleste, se dressant en maître absolu. Un léger reflet rougeâtre venait luire sur sa surface ouraline, la faisant s'éclairer d'une splendide couleur vermeil. Rouge délicat des plus belles roses. Loin de sa demeure, et au beau milieu de cette paisible matinée, Yoake-kun était assuré d'avoir la paix et de n'être dérangé par quelconque nuisible. Le Trésor du Ciel peut être considéré à juste titre comme la vérité profonde de l'Univers. Cela, le Némésis ne le savait que trop bien depuis qu'on le considérait comme paria. Effectivement, celui que l'on appelle en ce temps du monde le Maître Ténébreux connaissait jadis la gloire et la renommé qui lui revenait à juste titre. Temps révolu, joie effritée et aussi inutile qu'un grain de sable. Condamné au désespoir éternel, le Chérubin de Lucifer est désormais un être avide de pouvoir, désintéressé de pratiquement toutes choses si ce n'est sa vengeance personnelle ... L'Egérie d'Hadès s'est maintenant éveillé des tourments de sa folie, car il est de son devoir d'emmener la destruction sur ses anciens pairs. Dans son nouveau corps de Prince Démon, le Némésis devint terrifiant de puissance et en arriva rapidement au point culminant de non-retour pour tout homme embrasant le pouvoir : un égo démesuré. Effectivement, le temps avait passé depuis son départ des Magfeust, tandis que sa puissance s'accroissait de jour en jour, il en alla de même pour sa fierté, et celle-ci finira un jour par le mener à sa perte. Bouffi d'arrogance, le Diadoque suscitait à l'heure actuelle la colère de sa conscience et se complaisait à haïr toute forme de vie habitant Farfan. Le Sylphidien se mit à régner sur le domaine imprévisible de sa folie dans laquelle il resta enfermé durant un bon nombre d'années.

Son esprit borné était en permanence envahi de pensées et d'idées alimentées par sa frustration, sa rage et sa rancoeur. En même temps qu'à sa malédiction, cet âme se trouva lié à un destin des plus étranges. Depuis des temps presque ommémoriaux, le Chaos lance ses invasions sur le monde, menées par toutes sortes de Démons. Certains se sont démarqués des autres, ce qui permit de faire un tableau de classification sur l'évolution de ceux-ci. Tous de la même espèce et pourtant, les limbes les ont favorisés de manière différente. Chacun possède néanmoins, un masque dont le nom biblique serait Couronne de Domination, marque de reconnaissance des Dieux qui indique aux créatures du Chaos que le mortel dont ils sont issues est mort, devenant une marotte du Monde Creux. Désormais le Myrmidon en porte un, et force de constater que désormais, l'essor d'un nouveau Paladin lui rappelle avec douleur que celui-ci usurpe une place qui devrait lui revenir de droit. Tel est le sort qui pèse sur lui, supprimer le Bien et les âmes dans l'accession à la grandeur et prendre conscience que le jour tant attendu où il se repaîtra de gloire, ils subiront tous leurs châtiments sous son oeillade.

Cette chanson résonne à ses oreilles depuis une bonne heure. Lorsque une mélodie, des paroles, vous évoquent un souvenir parfois perdu, ne vous arrive-t-il jamais de repasser cette même chanson en boucle ? C’est son cas. Le casque sur les oreilles, assis sur bord de la rivière, le Célestin regarde le cour d'eau glisser le long de la ville. Depuis combien de temps est-il perdu dans ses pensées ? Aucune idée ... Le Némésis a l’impression de ne pas avoir bougé depuis des semaines, des mois, des siècles ; enfermé dans un carcan de tristesse comme s'il s’y complaisait. Parfois, Yoake-kun ressent une immense peine. Pourquoi, pour quelles raisons, quels faits, quelles paroles... Ceci est encore une épaisse brume qui ne se dissipera qu'au fil des siècles. Pourtant, le Ménestrel de l'Apocalypse se sent si triste, si apesanti voir anéanti, comme si jamais plus il ne pourrai sourire, jamais plus il ne pourrai être heureux en ce bas monde.


S'y complaisant, le jouvanceau s’enterre dans sa solitude alors que tout pourrait être si facile. Sa vie, cette terre, les personnes qui y vivent, sont-ils aussi simples que ça ? Se foutre de tout, ne prêter attention à rien, se fier à soit et seulement à soit. Certains s’accomodent si bien de ce genre de comportement. Au fond de lui, Yoake n'y arrive pas, il a besoin de rompre ce cercle...


« Lorsque les anges pleurent et que la musique meurt... »


Murmure-t-il... Jettant un vague coup d'oeil dans le ciel. Regroupant ses genoux contre sa poitrine, postant son menton sur ceux-ci sans cesser de fixer obstinément cette perle lumineuse qui dévale dans le ciel, sans jamais interrompre sa course. Comme si l'Astre allait répondre aux milles questions que le Dandy se posait, comme s'il pourrait le délivrer de la prison sombre dans laquelle le Séraphique se recroqueville à petit feux. L’être vivant est ainsi fait, que beaucoup en arrivent à se poser certaines questions existentielles. Nous ne trouvons pourtant jamais de réponses toutes faites et même la grande expérience des anciens, de ceux qui ont vécu plus que nous, ne nous apportent aucun réconfort. Chacun doit trouver ses propres réponses aux questions qui harcèlent son esprit. Si cela était aussi facile à dire qu’à faire...Quelques images défilent dans sa tête, reminescence d'un passé douloureux. Le mal sera vaincu par un mal encore plus grand, et celui-ci s'appelle justice. Chose pathétique, tout est emmené à disparaître, à se fâner comme une rose. Esquissant un sourire, à l'entente de quelques bruits de pas, le Némésis leur adressa la parole.

« Bonsoir... Belle nuit pour erre n'est-il pas ? »

Relevant son faciès angélique, vers le ciel qui miroitait dans une miryade de scintillements. On aurait dit, que notre artiste donnait audience, caché derrière un voile de satin, parlant d'une voix séduisante. Le Némésis avait fermé les yeux, écoutant attentivement ce qui l'entourait. Son faciès s'étirait, en effet il rayonnait tel l'astre de la nuit, sourire pendu aux lèvres. Cette nuit, serait une soirée d'érrance partagée. Et quelle surprise, les deux infants du Grand Paladin étaient là. Les héritiers Ayumu. Nul doute que la magnifique naïade à leurs côtés était la Princesse des Anges, quant au dernier... Qui était-il ? Sans doute un vassal, non il était bien trop jeune pour l'être. Bah qu'importe, ça ne changerait en rien ce qui allait se tramer. Les fugueurs lui rendirent sa politesse, avant d'acquiescer. Mais, l'un d'eux semblait mal à l'aise et l'Abscons s'en rendit compte.


« Oh... je resens de la peur à mon égard. N'ayez crainte, je ne dirai mot sur votre escapade nocturne. Mais bien sûr, mon silence à un prix. »


Une nuit bercé par l'astre de la nuit, était tombée sur l'agglomération, la possibilité a toute âme tourmentée de pouvoir se cacher dans le profond des ténèbres et, passé ainsi inaperçu aux yeux du monde. Le clair de lune, où le bellâtre dans une nuit ténébreuse, se morfondant, seul, dans l'enchevêtrement de son esprit, s'était enfoncé profondément dans la nuit. La lune qui darde ses rayons d'argent, comme la nuit de l'expiation qui passe paisiblement. A priori, un lieu similaire au jardin d'Eden... c'est dans cet endroit que l'artiste Vizard avait trouvé "refuge" pour la soirée. Le doute il l'avait également semé à travers ceux qui s'étaient réunis. Pour couper court à leur réfléxion, l'Amphytrion enchaîna.

« Ha ha ne faîtes pas ces têtes, je veux simplement savoir quel est le chemin pour se rendre aux vallées. »


Sur ce tête-à-tête pour le moins léger qu'ils échangèrent leurs premiers mots. Une série d'énigmes, quoi de plus anodin. Difficile à deviner à cet instant précis. L'embarras et la tension qui régnaient s'envolèrent une fois cet échange conclu et ils esquissèrent tous un diaphane sourire gêné avant d'éclater de rire simultanément. Une fois le chemin indiqué, le Malin les remercia avant de leur faire un cadeau pour les remercier.

« Que de souvenirs, des jours lointains... Acceptez cette boîte, pour vous montrez ma gratitude.
Pourquoi est ce que les gens vivent toujours avec l'amour mais, aussi la haine, hein ? Alors que la joie et la tristesse se tressent en un seul lien... Une chaîne de fleurs.
»


Sur ces paroles anodines et emplies de mystères, le jeune garçon les remercia et s'en alla sans se retourner. Disparaissant dans la brume nocturne et laissant ce qui seront ses futurs ennemis ou alliés entre eux, son objectif était primordial pour l'heure. Rencontrer ce groupe de bannis aux vallées. Mais ce que Thanatos ne savait pas, c'est que le présent offert à ces jeunes gens, il lui serait capital pour son avenir...

.°°.°°.°°.


Les couleurs de l'aube s'étiolaient dans l'aurore printanier tandis que les premiers rayons de l'astre diurne fendaient les ténèbres pour se pencher sur le Monde Zanarien. Les ultimes noirceurs nocturnes s'évanouissaient tandis que l'astre opalin ne laissait plus que quelques lueurs évanescentes dans son sillage au sein de la voûte céleste. Le souffle paisible des vents saisonniers venait souffler paisiblement sur la pavane soupirée que dansaient les Alizés qui s'animaient partiellement alors que les premiers éclats du jour faisaient leur apparition. La douceur de la brise chaleureuse qui venait parcourir les lieux de sa présence feutrée malgré l'heure peu avancée ne pouvait que favoriser un réveil en douceur.


Relevant son oeillade, l'éphèbe discerna un milliers de cierges dans cette vaste pièce, lueurs intéressées qui donnèrent de magiques aspects à la zone lugubre. Les noires arcades, les colonnes et leurs découpures sarrasines, brillantes d'or et d'argent aux traits les plus délicats, se dessinaient dans cette lumière surabondante, comme des figures capricieuses qui se forment dans un brasier rouge. C'était un océan de feux, dominé, au fond, par le choeur sombre où s'élevait le Maître des lieux, dont la gloire eût rivalisé avec celle d'un soleil levant. C’est dans ce climat serein que se tramait la plus abracadabrantesque perfidie inimaginable. Ainsi, dans le sein du sein de cet Autre Monde, le chaos s’était insinué avec la plus indicible félonie. L'Empereur des Bannis, voilà ce que pouvait contempler l'Opalin Démiurge, le corps de l'Impie Divin étincelait de pierreries, de cristaux, de diamatns, d'or, de plumes aussi blanche que les ailes d'un Séraphin, et remplaçait sur son trône, le Christ en personne. Un autre être sortit de l'ombre pour s'approcher du Némésis. Cet silhouette portait un long vêtement flottant et était coiffé d'un long collier descendant jusqu'à son buste. L'un de ses bras portait une icône maléfique, et l'autre brandissait une main brillante de bagues en or.


Dernière édition par Senritsu Yoake le Dim 8 Fév 2009 - 18:54, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyMar 30 Déc 2008 - 17:11

« Quel est ton patronyme gamin ? Annonces toi devant sa Seigneurie ! »

Impavide comme toujours, le Bénis des Limbes ne comptait pas essuyer une avanie de la part de ce déchêt fringué comme un androgyne bodybuildé. Ses éclats de rubis tombèrent donc sur le sol de marbre, les yeux du Némésis fixant alors l'horizon brumeux de cette salle étrange. Toutes ses aberrations subiront sa divine cisaille ésotérique, que les initiés sont autorisés à déchiffrer, mais pour l'heure il graverait simplement le faciès de cette fourmis pour le torturer quand le moment sera venu. Quelle pure folie !! D'un geste fluide, l'impie osa égratigner sa douce frimousse.


« Comment oses-tu ne pas te présenter à son Altesse ?!! J'vais te... »

A toute attente, le Roi se leva, qui plus est pour un garçon inconnu. Dans un claquement de doigt, une flamme violette vint à apparaître sur le buste du Banni, se retrouvant dans les seconds suivantes immergé dans une fournaise de feu surnaturel. Lorsques les flammes s'envolèrent, il ne resta plus que de l'Impie ses os et des pièces de son armure noircies. Observant et sondant un moment, l'éphèbe, le Monarque prit la parole.

« Senritsu Yoake. C'est un joli nom. »

Zéphyr fut le seul à répondre durant ce laps de temps qui sembla interminable.

« Etrange, malgré le fait que je lise en toi comme un livre ouvert, tu continues de rigoler. »
« Aurais-je fait germer la fleur du Langusior dans l'esprit du Monarque des Bannis ? »

Même s'il avait connaissance de la télépathie du Roi, l'Opalin se délectait, chose qui ne savait pas, c'est que cela résonnait comme un affront pour l'Abscons Souverrain. Le Chérubin de Lucifer ne parvenait pas à faire taire cette voix qui le narguait avec tant de cruauté. Totalement sonné par la magie du Monarque qui le hantait, il perdit l’équilibre, chutant vers le sol qui semblait se dérober à ses pieds. Le séraphique se laissa guider par un réflexe, tentant de se raccrocher à un objet à porter de main. Cet appuis s’avérait être la cape qui recouvrait l'Empereur. Agrippant ce tissu gris, celui-ci fut entraîné avec lui dans sa chute. Le Démiruge Maléfique s’écrasa au sol et la pèlerine tomba sur lui, le recouvrant totalement. Il resta allongé la durant plusieurs minutes, sa respiration difficile et son esprit totalement embrouillé. Quand l'ésotérique tenta de se relever, la folie qui avait prit possession de son être était toujours bien présente, son visage totalement décomposé par une peur inconnue le démontrait sans conteste. Un sort d'illusion lui montrant milles et un tourments ? Ha ha ha, depuis le début de sa génèse, la désolation il ne la connaissait que trop bien, et ce sort n'était qu'une sorte de dessert qui viendrait s'encrer pour son plus grand plaisir. C'est alors, que la chose dont il souhaitait entendre le plus, sortit dans un murmure de l'Empereur.

« Tu es un terrible gamin, il est rare de voir un jouvenceau se délecter du désespoir. Ta prédisposition à semer le Chaos est telle, qu'elle a scucitée mon intérêt. Je t'enseignerai moi-même les sombres arcanes. »

Dans un geste fluide, un Prêtre Liche fit son apparition et emmena Yoake dans ses nouveaux quartiers.



Verset IV : « Rex regnat sed non gubernat. »


Entre rêves et tourments, le Némésis oscillait dans son subconscient. Re-visionnant le peu d’images de sa vie en tant qu'apprenti Paladin qu'il avait connu. Mais ces faibles morceaux de souvenirs brisés ne prenaient pas le dessus sur l’immense film de sa future vie de Démiruge Cabalistique qui n’était faite que de sang et de ténèbres pour un monde meilleur. Les doux rayons du soleil manquaient à sa peau meurtrie aussi sûrement que la pluie manque au soleil. Gardant précieusement dans ses idéaux cette faible illusion qu’était le réconfort de sa vie d'antant. Mais le rêveur devait se réveiller, rester plongé dans ses songes ne le mènerait nulle part. De plus mieux fallait être aux aguets quand une présence étrangère s’approchait de vous pour accomplir quelques noirs desseins. En effet, même profondément confus, l'Opalin ressentait tout ce qui se passait autour de lui, la moindre perturbation ne lui échappait pas. L’épais voile ténébreux qui ensevelissait l'esprit du sibyllin diadoque dans une pénombre éternel avait recueillit un visiteur. Un silence de mort rodait alentour, abandonnant toute trace de vie dans cette section du Monde Ténèbreux. Seul le son des pas d'un homme qui évoluait parmi les ombres, brisait l’atmosphère lourde et inquiétant. L’obscur endroit abandonné de presque toute lumière était le reflet idéal de l’état d’esprit en déroute des habitants de ce lieu maudit, le Némésis qui perdait sens des réalités au fur et à mesure qu'il tentait de se mouvoir. Sa silhouette vacillait à chaque pas, imitant la démarche mal assurée d’un homme qui ressortait de l’enfer. On pouvait presque le confondre avec un cadavre en mouvement si les râles qu’il poussait ne se faisait pas entendre avec tant de distinction. L'angeôleur avait tout perdu en ce jour a marqué d’une pierre noir, la mésaventure qu’il venait de quitter un peu plus tôt lui avait arrachait touts ses espoirs d’un avenir meilleur. Mais contrairement à ses blessures physiques qu’il ne souhaitait pas panser, le Prince des Limbes se rétablissait déjà de ses dégâts. Combien d'années s'étaient écoulées depuis que l'Empereur lui enseignait les arcanes maléfiques ? Aucune idée, le temps était comme figé dans ce lieu.

Des ombres sifflantes tourbillonnaient autour de sa tête sans jamais se taire. Chassant ses apparitions fantomatiques de sa menotte au derme laiteux. Des créatures de l'ombre persiflaient sans cesse à ses oreilles, s'estompant, changeant de forme, et quelque chose lui disait qu'il aurait dû se rappeler de ce qu'elles signifiaient. A certains moments, le Némésis pensait s'en souvenir avant que tout ne s'évanouisse encore une fois rapidement et qu'il ne se retrouve dans le noir avec pour seule compagnie, le silence et les rats. Les éclats de lumière irritante qui le brûlaient de l'intérieur le désorientaient. Le Démiurge des Limbes vit un grand être, puissant, magnifique, qui emmenait une hordes de créatures démoniaques. Le sang coulait, celui des mortels, et cela était si bon... Etait-ce lui-même qu'il discernait ? Son tourment le faisait hurler comme depuis des milliers d'années, même si aucun ne se faisait entendre. Un rire lui parvint une nouvelle fois, et il recula, empli d'une peur qu'il ne focalisait sur aucun être en particulier. Sur qui aurait-il pu le faire ? Les flammes dansaient autour de lui et il se replia à l'intérieur de lui-même. Le Sylphidien se vit assis sur un superbe trône au sommet d'un escalier d'un marbre éclatant, entouré par des milliers d'âmes qui le remerciaent et lui souriaient, des esprits comme liés à son siège par des chaînes spectrales et ardentes. L'éphèbe se vit, glorieux et rayonnant, disposant à loisir de tout ce qu'il pouvait souhaiter. « Cela pourrait être tien... » commença un chuchotement dans son esprit, une voix dont le jouveanceau pur savait être la sienne. Sa vision s'éclaircit brusquement et il reprit le contrôle de son esprit. Pas besoin de s'inquièter, l'empereur l'avait prévenu, lui avoir implanter le sort ou malédiction pour certains de lycanthropie, ceci pouvait avoir un effet. Qu'importe, même si son corps brûlerait en Enfer, serait écartelé, qu'on lui fasse subir toutes les tortures les plus inimaginables... Et alors ? Ce serait sûrement une envie primaire, des créatures impies et inférieures qui ne peuvent comprendre sa supériorité incontestée. Si on le rend manchot, il combattra avec les jambes ; si on lui sectionne les jambes, il mordra ; si ses dents venaient à être arrachées, il les terrasserait avec son esprit. Celui-ci ne connait aucune limite, et en ces temps maudits prospérera un être nourri de haine et abreuvé par le sang.

Perçant doucement à travers les limbes égarées pour fleurir de plus en plus persistante, semblant irradier de pertinence au plus les minutes s'égrenaient comme une myriade de fugaces grains de sable entre des doigts maladroits, le Némésis en avait marre d'attendre que ce croulant d'Empereur vienne lui prodiguer ces leçons de stratégies. Un, deux, puis trois bruits de pas se firent entendre, la porte couina comme si elle hâletait dûe à un marathon. Une silhouette filiforme pénètra ainsi dans la chambre du Paladin Désenchanté. Quelle ne fut pas sa surprise à la vue de cette frimousse si connue.

« R... R.. Ryuuki ‼ »
« Nii-san ‼ »

Cria la Damoiselle, en sautant au cou de son aîné. Le bruit de l'hésitation se heurtant à la stupéfaction perdait de son intensité, les sonorités s’ébruitant faiblement. Une confrontation verbale aurait animé le lieu, mais cela aurait été malvenu de la part d'un frère retrouvant tout juste sa petite soeur. L’une de ses règles d’or était de rester un semblant courtois lors des visites à son encontre. Poli sans tomber dans les courbettes irrévérencieuses. Et surtout, ne jamais critiquer les camarades d'armes, ce qui serait déplacé. A chaque région ses coutumes ou ses habitudes. Derrière son côté rustre, le Céléstin s’habituait à toute sorte de situation pour atteindre son objectif. D’une manière heureuse, un fin rictus naquit au coin de sa bouche d'airain. Une réponse à sa cadette, qui lui donnait ses encouragements silencieusement, ce qui se fit réciproquement. Une fois le suspens passé, le Myrmidon découvrit son hôte drapée d'une cape la dissimulant. Inutile de détailler sa stature, juste quelques détails physionomiques qui n’échappèrent pas à la vision de Yoake-kun. Très observateur en ce qui concerne les gens l'entourant, le Mélien appréciait les cheveuxd'ébène, avec ces perles aux mêmes virils coloris. En tenue officielle, sa peau toute claire frappa la vue du Némésis. Si sa mémoire était bonne, son épiderme était plus bronzé dans le temps, ceci ne faisait qu'accroître sa pensée. En guise de réponse aux brides de paroles de Ryuuki, un simple hochement de tête, suivi d’une approbation aussi légère que la bise du vent.

Le sentiment d’avoir fait mal revient encore, enserrant son coeur dans un éteau douloureux. Avait-il fait une erreur ? A vrai dire le Diadoque n’en savait rien, ne se posant point la question de peur de la réponse qu'il pourrait y trouver s'il fouillait un peu plus profondément dans sa vie passée. Invisible comme les limbes, un léger filet humide courrait le long de la joue de la Damoiselle. Tant bien que mal, essayait-elle de le cacher, le timbre de sa voix trahissait encore ses émotions, pourtant pleurer libère l'esprit... Mais c'est également s'apitoyer sur soit, et ceci ne mène à rien de censé et de constructif. Deux faciès séraphiques se dessinaient distinctement, sous l'oeil bien veillant du Sombre Phébus. Deux protagonistes des limbes, deux personnes, dont le chemin du destin de leur vie, se soient contentées de simplement se frôler... Pour finalement, compter l'un sur l'autre quoi qu’il arrive, quoi qu'ils puissent penser ou vouloir. La Prophétie fut écrite de la sorte, un destin réunissant ces deux personnes à jamais, l'un n'allant pas sans l'autre... La rose n'allant pas sans les épines et vice-versa. Pourtant, les deux protagonistes avaient rayé l'existence de l'autre d'eux-même. Sans crier gare, le Chérubin de Lucifer avait décidé que ça suffisait, que ce n’était plus possible de continuer en pensant au temps passé. Dans ce cas là... décidant par lui-même qu'il devait rompre, engloutir ces relations au plus profond de son coeur, pourquoi est-ce qu'il se sentait aussi mal en cette matinée ? La vie est bien étrange. Au détour d’une rue, d’une minute à l’autre, tout change, tout évolue et rien n’est plus pareil. Les sentiments, sans lesquelles on ne pourrait vivre mais, que pourtant, l'Hybride se refusait ... pour accomplir sa sombre déstinée. Trop dur, un coeur refermé sur lui-même s'auto-dévorant, refusant de souffir, réfutant le fait d'avoir besoin d'autres personnes que de lui-même. Changer ? Impossible, le Céléstin n'en a pas le courage. Le vécu, les expériences, forgent ce qu'il a été, ce qu'il est, ce qu'il sera... et jusqu'à présent, tous l'ont trahis ! Comment pourrait-il pardonner sans les avoir fait souffrir avant ? Que faire dans ce cas... Se forcer, à être quelqu’un qu'il n'est pas ? Ou se laisser guider par son instinct et la vision de la Princesse que le Némésis discernait en ce moment même ? Rapidement son oeillade se perd une fois encore dans l’étendue. La pâle lueur du jour, lui fait faire ce que jamais il n'aurait fait avant... Un geste. Se déplaçant d'un pas d'éclair devant sa chère et tendre soeur, il la prit dans ses bras.


Dans les oaristys rêvassées du Séraphique, l’agitation et la peur d’échouer le traumatisait. Ses yeux fermés indiquaient une attente trouble, son jeune corps bougeant de façon incohérente. Brutalement, l'éphèbe centenaire sortit de sa torpeur, ses yeux larmoyants de terreur brute. Pour le Séraphin, cette épreuve fut un véritable cauchemar à surmonter. Dans un futur proche, la suite n’avait vraiment rien de bien reluisant. Une fois calmé, l’Hybride tourna donc sa tête vers l’Obéré écarlate. De multiples questions déambulaient dans son esprit, seulement le sens du respect le conduisit au mutisme le plus total. Une, deux, trois, minutes, passèrent. Soudainement Yoake ouvrit ses lippes pour émettre un son muet. Obreptice de peine dissimulée à l’intérieur. Une fois ses lèvres contre les oreilles de sa camarade qu'il n'avait pas revu depuis des décénnies, le sibyllin se décida à parler. Les fleurs de cerisiers se détachaient pour fêter l'évènement, un souffle chaud entraîna la décadence des pétales volant dans les airs capricieux. Virevoltant loin des cieux brumeux par la puissance des deux auras, le voyage de ces bouts de fleur serait semé d’embûches, connaissant une triste fin d’ici quelques heures. Posant une menotte sur la tête de la Sylphide, le Fléau déposa son masque un instant...

« Je t'ai blessée, n'est-ce pas ? »


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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyMar 30 Déc 2008 - 17:12

Ces longs cheveux à la teinte oscillant entre les nuances automnales chatoyantes et le soleil, étendu par ce regard bleuté à la profondeur du plus abyssal des océans. Il frémit vivement en entendant le timbre de sa voix, douce et délicate, tel un filet d'eau s'écoulant lentement sur son coeur.

« Nii-san j'étais si inquiète, toi aussi ils t'ont torturé ? »

Le Némésis n'eut pas le temps de répondre, que la Vénusienne enchaîna aussi sec.

« Ce roi est un monstre, un dictateur que beaucoup ne peuvent supporter... Et pourtant, il dirige encore ces exilés d'une main de fer. J'ai eue tellement peur, quand j'ai apprise que tu étais dans cette partie du palais. »

Que... Qu'est-ce qu'elle racontait bon sang ? Non, ces vermines auraient osés porter la main sur la Nymphe de son coeur ? PURE HERESIE ‼ Inadmissible, cet Empereur était derrière tout ça, c'était indéniable, mais oser ne serait-ce que penser à lever la main sur sa soeur était le pire des affronts ! Tous ceux qui étaient de mèche, le paieraient de leur vie, leur sentence sera si abominable qu'ils prieront à nouveau la Lumière de leur venir en aide. Non, cela serait bien trop doux. LA mort est comme une mouche qui tourne autour d'un éclairage. Une flamme assez vive peut lui brûler les ailes. La colère, la haine, la rage... nombreuses sont les appelations qu'on aurait pu donner aux sentiments du Démiurge Désenchanté à ce moment même. En ce jour hors du commun, le Maître Ténèbreux exposait sa noirceur intérieur pour écraser le monde extérieure dans un étau qui le plongeait dans une obscurité terrifiante. Les éléments naturels étaient eux même perturbés par ce changement subit de l’humeur du Némésis, ceux-ci obéissant à ses caprices et se soumettant à son bon vouloir pour échapper à son courroux. Jugement qu’il rendrait sur une seule personne en ce lieu, le Patriarche des Bannis, son mentor, son maître, mais également ces gardes du corps qui avaient osés piétiner la mémoire de ses sombres souvenirs, sa fierté, et surtout son honneur de Prince des Limbes. Le haut du visage cachait par la bordure du bandeau incliné, seule la mâchoire contracté de l'angélique démon était visible, celle-ci dévoilant ses dents blanches soigneusement disposés. Il ne fallait pas beaucoup d’imagination pour imaginer le regard assassin qu’il devait diriger contre ces traîtres, et ceux malgré le magnifique regard azur que composait sa prunelle dépassant. Mais une fois la vision troublée par la colère, toute beauté s’y dissolvait pour ne laisser qu'une perle terrifiante qui vous plonge dans un malaise certain, un regard jugeant tous vos pêchés. La pressions exerçait par son poing contre la gorge nue et blanche de l'Empereur ne cesserait de croître. Comme un nageur venant du profond de son plonge, le véritable faciès aussi obscur que le néant, celui de l'égérie de Seth en personne. Aggripant son honneur par les bras, alors que son oeil droit subissait les effets secondaires de la lycanthropie et virez au rouge vermeil. Damnée à vie dans cet antre pestée, l'Impie de Lumière si acerbe dans ses propos hâbla de sa voix monocorde

« Ô Médée, moi ton Epicure rétablirait ton honneur. Je les ferai souffrir éternellement, affichant leurs dépouilles au coeur même de la ville. Ils seront l'exemple de mon courroux ‼ Cette sempiternelle haine, n'est qu'un ridicule cercle vicieux qui me décuplera. Et quand bien même, les Dieux sont des mensonges modelés par mon ignorance. Ils me craindrons tous pour cette raison avant de me redouter pour tout le reste. Plus JAMAIS, tu entends petite soeur !! Plus jamais personne ne lévera la main sur toi ‼ Et quand bien même un Paladin ou un fou tentera, je le conduirai moi-même sur le fleuve du Styx après lui avoir fait subir mon jugement. »

La rage, non la fureur émanait de l'aurau de l'Opalin. C'était maintenant très clair dans sa tête, le Monarque lui avait déjà tout appris, le peuple souhaitait sa mort, il apporterait sa tête sur un plateau pour laver son honneur. Le seul obstacle encore réel résidait en Genbu, l'animal mythique à la force herculéenne était pour l'heure soumis à ce maudit fêlon. Ce vieux croulant apprendrait bientôt, que ces méthodes de tortures n'étaient qu'un doue douce caresse face à ce qui l'attendait.

« Nii-san... Je t'en supplie, ne fait pas ça, il te tuera. Je ne veux pas te perdre. »

« Non Ryuuki, je ferai de toi une Déesse. Mais avant que je ne frappe, tu devras faire comme si de rien n'était... D'accord ? Demain, cette vieille carcasse de Roi ne sera plus, fait passer le mot aux autres. »

La Donselle acquiesca. Le Némésis était plongé dans un état de transe profond, l'esprit transcendé par le flot de sentiments nouveaux qui se distillait allègrement en lui. C'est le sourire béat aux lèvres qu'elle regagna sa demeure d'un pas certes quelque peu maladroit, mais avec la promesse faite qu'ils se reverraient demain, lors du discours qu'adresserait le Monarque à son peuple. Sur une étreinte fraternel, les deux Senritsu se séparerent à nouveau.


Verset V : « Et à l'heure de la fin des temps, celui qui était tombera de la main de celui qui sera ! »


Un vent de désolation soufflait fièvrement sur les dunes morbides de cet univers monochrome, témoin silencieux de l'atmosphère macabre qui régentait sur ces lieux inanimés. La vie n'était certes pas le symptôme le plus caractéristique de l'endroit, et cela, le Myrmidon avait eu amplement à loisir de le saisir depuis le temps qu'il était ici. Cela ne faisait certes pas très longtemps qu'il passait l'essentiel de son temps à promener dans ce domaine qui semblait dépourvu d'existence et s'abandonner à la Non-Vie, tout du moins pour peu que l'on ne prête pas attention aux quelquesmutants assimilables à de minuscules vermisseaux qui rampaient et grouillaient ça et là dans ce décor déprimant. La blancheur du palais où l'Empereur siègeait… ses couloirs d’église aussi sinistres soient-ils, ainsi que tout autre détail décrivant la noblesse de ses habitants. Enfin… la noblesse ? Chez certains, oui, chez d’autres, non. Cette parole ne se rapporte pas nécessairement au Némésis, mais plus exactement à ceux qui le cherchent par n’importe quel moyen, de façon à le rendre si… arrogant et peu sociable amicalement. Le problème avec l'Abscons, c’est qu’il répond aux provocations, et que lorsqu’il commence à être violent, personne n’arrive à trouver le mot pour qu’il s’arrête. Une vraie pile électrique. Une pile qui ne se stoppe sur commande. Malgré son arrogance, son manque de respect, Yoake reste toujours à sa place vis-à-vis du Roi. Mais, n’a-t-il pas de raison de se comporter ainsi ? Bien sûr que si. Le reste des Bannis le trouvait fortement déplaisant, et le sous-estimaient en raison du fait qu’il soit une demi tête brûlée, mais qu’en savent-ils réellement ? Il rendait tout simplement la pareille à ceux qui lui causaient du trouble, peu importe dans quel tiroir classer l’affaire. Qu’ils meurent, ces rigolos qui le prenaient pour un imbécile. C’était une chose qu’il n’appréciait pas, avant toute chose… et c’est probablement pour cette raison qu’il se montrait très souvent mauvais envers les autres. Que voulez-vous, c’est sa façon de s’imposer parmi les autres, malheureusement, ce genre de tentative de se faire toujours plus remarquer se terminait bien souvent en règlements de comptes.

Sous une ambiance la plus terne possible, des pas résonnaient dans cette vaste étendue de vide, il n’y avait rien dans ce fichu palace pour exilés, tout bonnement rien. Même les chambres n’étaient pas vraiment meublées, mais il faut dire que le palais donnait plus une impression de prison que de palais au luxe inégalable. Une véritable fourmilière, tout de même, à cause des innombrables Bannis et Mutants que l’on pouvait croiser à n’importe quel moment, et à n’importe quel endroit. Ces déchêts qui regardaient le Chérubin de Lucifer avec effroi, on pouvait même supposer qu’ils l’évitaient en grande partie, pour ne pas risquer de mourir d’une certaine façon qui ne demandait qu’un effort physique minimal à notre Némésis. Il y avait beaucoup de mauvaises choses, ici, dont on pouvait faire l’inventaire. Le Démiruge Impie déambulait dans ce dédale interminable de couloirs, sans chercher à se rendre dans un lieu précis. Non il s’en fichait. De toute façon, où qu’il aille, le topo serait le même. Les mains dans les poches et le regard vers le plafond, il songeait à toutes les choses qu’il pourrait faire à ces enflures qui avaient oser toucher sa chère soeur. De la torture, encore et encore, un mort lente et très certainement douloureuse… ah, ça oui. Seul leur mort comptait. Ils n’étaient que des insectes à piétiner, de toute façon… un obstacle aussi médiocre face à sa grandeur, ce n’était rien d’inquiétant. Un calme hors du commun, une inquiétante harmonie entre l’ombre qui couvrait les murs cachés par d’immenses colonnes de marbre, et un sentiment de vide effroyable. Le manque d’hémoglobine réduisit considérablement l’ampleur de ses mouvements, sans atteindre l’atticisme légendaire de ce combattant émérite. Le goût cuivré du liquide vital, coulerait bientôt ha ha ha ha ha ‼ Son visage se figea dans une expression de joie extatique et ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser échapper des paroles au ton fervent.

« Aujourd'hui, je serai le nouveau Fléau de ce Monde Creux, ton règne touche à sa fin vieillard. »


.°°.°°.°°.


L'atmosphère était des plus sinistre, laissant les épais nuages gris se propager et passer à une vitesse élevée comme à leur habitude. Ce lieu où la mort remplissait chaque respiration, où le temps semblait figé et où les Banniss définissaient leur loi. C’était ici que se trouvait un homme aux allures bestiales qui resplendissait, à la chevelure d'une carnation sombre éclatante telle la cendre et, au regard profond emplis de détermination. Le ciel comme perçait par l'on ne sait qu'elle puissance déversait sur le sol son liquide transparent. Celui-ci ruisselait sur la terre habituellement sèche de ce monde unique, formant petit à petit une sorte de boue visqueuse aux pieds de ses habitants. C'est dans cet univers que trônait le palais des monstres les plus puissants qui vivaient ici. A l'opposition de ce monde, la batisse était d'un blanc éclatant, une symbolique de pureté pour celui qui en était le Dieu. Ce séraphique mâlin, qui règnait en maître absolue avait convoqué son armée. Alors que le sol grisâtre, à l'image de l'âme des créatures vivant en ce lieu, laissait place à quelques paysages montagneux, une étrange aura se fit sentir. C'était celle du Némésis, la plus artistique, le sempiternelle homme à l'égo aussi sombres que ses lippes. Sa démarche était des plus naturelle et nonchalente, plein d'assurance et de force, son rictus de supériorité l'accompagnant. Le silence perpétuel et apaisant, un nouveau bruit de pas retentit. Ce claquement qui avait fait terré de nombreuses âmes, les pas de ses marionnettes personnels qui avançaient rapidement dans la pièce réservé aux puissants de ce monde sinistre et chaotique.

La nuit éternel plongeait une fois de plus la batisse du Patriarche des Bannis dans des ténèbres inquiétantes. En ces lieux maudits, ici ou jamais un rayon de soleil chaleureux n’est venu disperser l’obscurité, rien ne subsistait appart le désespoir. Une lune en croissant, brillant d’un aura jaune anormal, était le seul repère dans ces cieux en symbiose avec la terre qu’ils couvraient, inquiétante et maléfique, emprunt d’un noir opaque impénétrable. La désolation la plus complète s’offrait à la vue des âmes damnées, condamnées à vivre sous ces cieux peu clément. Un désert stérile, ou rien ne poussait représenté la majorité de l’espace de ces terres. Pas une brise d’air agréable ne soufflait dans ce monde appart, pas même un murmure pour vous rassurer d’une présence vivante et intelligente. Pourtant parfois, le vent se levait, mais les éléments naturels de cet endroit ne connaissant pas de juste milieu, chacune de ses insurrections venteuse se manifestait par de vrai tempête démente, ravageant le pays des morts, du moins l’engloutissant toujours plus sous le sable millénaire, car ici rien ne pouvait être détruit, car rien n’existait. Au milieu de ce chaos, une silhouette évoluait dans ce paysage post-apocalyptique. Voila quelques temps que cet homme marchait sans s’arrêter. Mais pouvait-on vraiment qualifier cet être « d’Homme » ? Non, voila bien longtemps qu’il avait était déchu de son humanité par le sort cruel du destin. Il était maintenant une engeance que tous cherchaient à exterminer car ne possédant plus de coeur, le mal qu’il engendrait représenté une menace pour la paix précaire des mondes harmonieux. Mais le Sibyllin Némésis comme le nommait ces chasseurs, ne l’entendait pas de cette oreille, il renverserait le monde pour instaurer un nouvel ordre, un ordre régis par lui-même !


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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyMar 30 Déc 2008 - 17:13

La proie était devenu le chasseur et aujourd’hui encore, le Myrmidon des Limbes à l’ordre établie parcourait le monde pour atteindre son futur idéal. Dans sa quête, l'Empereur des Ténèbres avait un plan pour mener les renégats aux portes des Enfers. Rencontrer ces renégats et les tuer lui permettrait de jauger de la force de l’unique rempart qui le séparait de son objectif, les gardiens de la paix et de l’équilibre devront être vaincu, et cela commencera par la mort de ce vieillard de mentor. Pourtant Yoake savait où il allait, ses yeux entraînés à cet exercice, ne souffraient d’aucun trouble, jamais son objectif ne vacilla de sa vue experte. Après quelques secondes il avait parcouru la distance le séparant de la zone fatidique. Il s’arrêta net devant les escaliers, droit comme un piquet, sa tenue vestimentaire toujours impeccablement dressait sur son corps. Impossible de dire qu’il venait d’effectuer une course effroyable avec une vélocité hors du commun, en rien essoufflé, il fixait son objectif avec assurance, derrière son voile impénétrable, ses yeux brillaient d’excitation, impatient de rencontrer le premier ennemi qu’il croisera dans sa quete de purification. Sans aucune peur, il entama la montée des escaliers. Atteignant enfin l’entré de la pièce qui abritait ce qu’il cherchait. Une grande porte en marbre noire, nue et terne se dressait face à lui, seul deux poignées en or décoraient cette oeuvre brute. Comme tout bon homme possédant de bonnes manières et un sens artistique, le Lovelace ouvra délicatement la porte de sa main laiteuse et se vit baigner dans un halo lumineux doré. Son faciès à la fois enjôleur et terrifiant était à la vue du Séminaire de Condamnation. Mais bien sûr il ne fallait pas ce fier à l'aspect extérieur de la boîte, mais au diable qui sommeillait dedans. Dévisageant ceux déjà présent, avec un air hautain. Son entrée fit interrompre, toute les conversations, dont les Puissants faisaient preuve. Puis, vint le moment où son regard myosotis, se posa délicatement sur chacun de ses pairs présents. S'avançant jusqu'au contrebas du trône de sa Ténèbreuse Majesté, il s'agenouilla et se présenta.

« Senritsu Yoake, pour vous servir Altesse. »

Un lèger sifflement haineux résonnait dans sa voix.

« Nous n'attendions plus que toi mon jeune apprenti. Je vais donc énnoncez mon discours au peuple. »

Le Roi était sûr de lui, ne sachant absolument pas ce qu'il se tramait contre lui. Un garde, poussa le rideau, laissant apparaître un balcon qui donnait directement sur la place du royaume. En bas, un milliers de bannis et mutants attendaient impatiemment et hurlaient. Une fois que le Souverrain se mit en place, le Séminaire, ainsi que le Némésis se placèrent derrière lui. Alors, que le peuple se mettait efficacement en ordre de bataille, et se déplaçait à l'unisson pour faire face à leur Patriarche. Ce dernier était trempé par les éclaboussures des impressionnantes trombes d'eau, son armure resplendissait de même que sa chevelure d'or. Observant ses chevaliers sous son autorité, comme ils tombaient à genoux et baissaient la tête, leurs heaumes sous le bras. Une lueur magique pétillant dans ses yeux paisibles, le Roi leur adressa la parole, d'une voix apaisante qui ne dissimulait pas la foi qu'il portait en lui, il était évident que sa quête finirait par porter ses fruits.

« Mes amis !! La peur attire la peur ! Le fort, le faible, la paix, la guerre. Mais aujourd'hui, la peur est notre alliée ! »

Toisant le camp sous ses ordres, il jaugea ses fidèles, immobiles comme des statues. Ses paupières se refermèrent pour qu'il puisse se recueillir, quand il posa à nouveau son regard sur ses hommes, il aperçut un grand vacarme. Pourquoi le peuple le huait-il de la sorte ? Raa, une bande de fêlons qui ne connaissent pas la discipline hein ?! Non, quelqu'un derrière lui ricanait ! Qui diable avait le toupet de lui faire un tel affront ? La foule scandait son nom pour le bûcher, qui avait organisé cette rebellion ? Ne pouvant plus faire preuve de patience, il se retourna.

« Qui donc ose prétendre me priver de ce qui me revient de droit ? »

Un puissant aura noir, se faisait ressentir tel un puissant champ de magie émanant de lui. Le Souverrain savait dès lors qui lui tenait tête : son apprenti.

« Ah, l'impétueux Yoake. Ta vanité a-t-elle donc tant grandi que tu penses pouvoir me défier ? Viens donc rencontrer ta mort. »

Lorsqu'il eut lancé son défi, le Némésis leva son épée, mais comme il l'avait si bien appris auprès de son mentor durant toutes ces années, il ne lui donnerait pas satisfaction d'un combat honorable. Se saisissant de sa gorge avant que le Roi ne puissa bouger le moindre muscles, il l'enlaça avant de prononcer un mot. Le ditacteur sentit les ténèbres l'entourer, et incapable de respirer, il porta une main à sa gorge. Son corps tout entier n'était plus que douleur, comme s'il s'était transmuté en métal en fusion, des larmes de sang s'écoulaient de ses yeux et son supplice le fit tomber à genoux. Son arme glissa d'entre ses doigts et tomba sur le sol. Hâletant, il prononça le nom de son compagnon mythique.

« G...Genbu !! »

Le Myrmidon fut pris d'un rire mauvais à l'apparition de la Tortue Noire.

« Pauvre insensé. Penses-tu réellement que Genbu t'obéisse encore ? Ha ha ha ‼ Saches ceci avant de périr : Personne ne lève la main sur mon honneur et encore moins sur mes terres sans ma permission, et ceux qui osent le faire trouvent la mort. »

S'avançant vers l'agonisant, le véritable Maître Ténèbreux le saisit par le col et le traîna devant le balcon, pour que le peuple voit sa lente agonie. Les Gardes des Tombes avaient emmenés tous les partisans du vieillard qui rendait son dernier souffle. Une trentaine de Bannis agenouillés étaient alignés, les mains liées derrière le dos et le cou mis à nu. Derrière chacun d'entre eux, un exécuteurs brandissaient leurs terribles lames prêtes à frapper.

« Quelle joie que le Patriarche soit le premier à reconnapitre ma légitime prétention au trône. Si tu t'expies toi même, j'épargnerai la vie de tes fidèles. Après tout, ce ne sont que des fous égarés et je veillerai à ce qu'ils apprennent à reconnaître leurs erreurs. »

« Misérable gamin !! Moi qui t'es tout appris. Tu n'es qu'un pion des ténèbres. »

Une fois que les mots eurent franchis ses lèvres, il sombra dans l'inconscience et son corps s'affaissa dans la poigne du Némésis. Pris d'une rage noir, le nouveau Monarque lui transperça le thorax. Levant la main, le peuple et les soldats se mirent au garde-à-vous comme un seul homme et hurlèrent à unisson le nom transcendant de leur nouveau maître. S'adressant alors à tous, dans une voix ne trahissant nul émotions.

« Suivez-moi et l'ivresse de la victoire sera nôtre. Purifions-nous dans le sang de nos ennemis. Conduisons à une preste extase ceux qui se dressent devant nous. Offrez moi le tribut du sang, en louant mon nom et en dansant au milieu des cadavres. »

Tous l'acclamèrent et commencèrent à lancer des cailloux sur les fidèles de l'ancien Roi, encore en vie. Affichant un rictus satisfait, Senritsu Yoake se retourna vers le Séminaire de Condamnation.

« Que les meilleurs tortionnaires veillent à ce que son esprit soit brisé et à ce que son corps ne vaille guère mieux qu'une carcasse vide ! »

Dit-il en lançant le corps inconscient de l'ex-seigneur siègeant sur le trône de la Bête.

« Et que devons-nous faire des prisonniers, votre Altesse ? »

Demanda le Saint-Trompeur.

« Tuez-les tous. »

Son ordre reçut en écho le bruit des têtes séparées des torses qui tombaient sur le sol. Le Némésis retourna à la salle du trône, un sourire passa sur ses lèvres lorsqu'il s'assit sur la pierre froide. Un tel massacre était le sort qui attendait quiconque s'opposerait à lui. Le sang, cette teinte andrinople souillait le désert blanc du monde creux, coulant telle une rivière en crue, le son des gouttes qui claquaient à cadence régulière avait formé une musique dont le rythme faisait danser le nouveau Patriarche ... Celui-ci, hypnotisé par ce liquide opaque, ne pouvait résister à la tentation d'écraser, de poffiner, l'oeuvre qu'il avait désormais, condamnée au trépas. Posant sur sa tête la couronne omnisciente, oeil éternel causant le malheur des mortels....
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MessageSujet: Re: .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis   .:~`- Per Initium Incipiendum -'~:. | Senritsu Yoake >> Chef des Bannis EmptyLun 9 Fév 2009 - 3:30

♠ Comment avez-vous trouvé Zanar Requiem ? : En discutant sur msn avec le prédécesseur de Jeod, une chose en entraînant une autre, et Rufus aimant me traîner sur les forums où il est, me voici pour votre plus grand déplaisir.



♠ Pourquoi vous êtes-vous inscrit sur Zanar Requiem ? : A la base, c'était par le joueur précédemment cité, pour pouvoir RP avec celui-ci.

.°°.°°.°°.




Ma fiche est à présent terminée et prête à passer sous votre jugement. Je tiens à préciser qu'étant donné l'heure et le degrès de fatigue, je n'ai point apporté de relecture d'où le fait des fautes parsemant ma fiche. A noter également, qu'après un plantage du pc, j'ai perdu une partie de la rédaction de ma description psychologique, celle-ci n'est donc pas complète à 100%, mais n'entâche en rien à la lecture de ma présentation et au bon déroulement de sa compréhension.

Wali Walou, en m'excusant pour ces petits désagrements et en vous souhaitant une agréable lecture Wink

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