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 Di Licare Danpachi

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Auteur Message
Danpachi
Lueur d'Espoir
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Danpachi

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Age: 35 ans
Animal: Aucun
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Di Licare Danpachi Vide
MessageSujet: Di Licare Danpachi   Di Licare Danpachi EmptySam 8 Nov 2008 - 5:20

Danpachi



Nom: Di Licare
Prénom: Andori
Surnom: Danpachi, ou plus communément « Dan' »
Sexe: Masculin
Âge: 35 ans

(Futur?) Animal (nom & espèce): Aucun ^^

POSTE
• Classe: Militaire
• Caste/Domaine (Mil & Civ): Temple de la Rose
• Statut RP (Mil & Civ): Le Seigneur des Templiers est l’Autarque de la Rose. C’est donc ce post-là que je viserai ! Je conçois qu’il est difficile de donner ce poste à un nouveau, mais j’aime viser haut et je pense en avoir les capacités et qualités requises (dont l'implication).
• Rang/Dénomination: A votre guise ^^

----------
CAMP: BIEN
RACE:
Juge
Capacité Spéciale (/!\ dépend de la race /!\):
Clairvoyance
Pouvoir de la LUMIERE
ELEMENT:
Vent

----------------------------------------------------------------------------------------------------

Pouvoir (1 maximum):
Talent
Ceci n’est pas tant un pouvoir qu’une capacité. Danpachi est ce que l’on nomme un génie, un être doué à l’extrême en matière de combat. Pour autant, son génie ne se manifeste pas par sa vitesse ou sa puissance, mais par sa maîtrise technique presque inégalée. Son expérience ajoutée à ces capacités innées font de lui un formidable combattant, à l’aise avec tous types d’armes de corps à corps. En revanche il n’a aucun talent pour les armes à distance, même s’il sait correctement s’en servir.

Futurs Pouvoirs (3 maximum):
Pouvoirs n°2, 3 et 4 : A décider plus tard.


Arme (1 maximum): Aucune en particulier. Danpachi possède de nombreuses armes mais n’en affectionne aucune plus qu’une autre. Il se sent en revanche d’avantage proche des sabres que des autres types d’armes, ce qui implique qu’il en porte assez régulièrement.
Future Arme (1 maximum): Aucune n'est prévue. Cela pourrait évoluer en fonction de mes futurs RP.

--------------------------------------------------------------------------------------------------


Description Physique (3 lignes complètes minimum):
Un seul adjectif pour décrire ce que l'on peut ressentir en voyant pour la première fois Danpachi : Noble.
D'une haute stature, les épaules larges et le corps musculeux, cet homme à l'éducation soignée s'exprime d'une voix calme et mesurée, usant de mots compliqués autant que d'expressions plus directes.
Ses traits sont fins et bien marqués, son nez droit et court, et ses lèvres fines sont presque constamment étirées en un sourire charmeur. Ses yeux sont d'un noir aussi profond que sa chevelure, et une grande cicatrice barre son oeil droit, souvenir d'une rencontre peu agréable. Danpachi a le regard vif et perçant. Ses mouvements sont toujours précis et mesurés, chaque geste étant finement calculé dans un souci constant de perfection.
Charmeur et enjôleur, Danpachi plaît aux femmes et cela se comprend, ses traits légèrement exotiques hérités d'une mère issues des contrées lointaines s'ajoutant à la beauté noble de son père. Du fait de sa richesse, Danpachi possède une grande garde-robe, dont les vêtements sont taillésdans les étoffes les plus fines.



Description Psychique (3 lignes complètes minimum):
Danpachi est un homme plaisant et accomodant, qui est intéressé par les dames. Il est malin, séduisant, et quelque peu sarcastique. Volontiers amical (voir jovial), ses manières soignées et son ouverture d'esprit lui attirent la sympathie de tous, que cela soit amis ou ennemis. Pour autant, il ne faut pas s’y tromper : Danpachi sait qui il est et où se trouvent ses priorités. S'il tendra volontiers une main amicale à ses ennemis, il n'hésitera pas une seule seconde quand le temps sera venu. Son sempiternel sourire est devenu légendaire.

C’est une personne simple, qui aime rire autant qu'il se laisse aller à la colère. Doté d'un égo de géant, il n'hésite quand même pas à faire le dos rond pour la victoire. Malgré sa noble naissance, Danpachi a choisi de laisser son naturel s'exprimer, ce qui donne souvent l'impression d'un personnage grossier.
Ivre d'argent et de combats, il est l’archétype même du survivant ayant vécu toutes sortes de situations, avec des dénouements plus ou moins heureux. Pour autant, c’est un guerrier accompli malgré sa propension à laisser ses adversaires en vie. Mais cela n’est que pour entretenir sa propre légende.



Qualités (2 min / liste):
En réalité, Danpachi n’a qu’une seule véritable qualité : le talent. Il est doué en presque tout, maîtrisant les arts du langage aussi bien que les techniques guerrières. Sinon ses autres traits de caractère sont assez peu notables. Parmi eux, on retrouve une certaine sagesse et un respect de la vie que ne possèdent pas beaucoup d’hommes de son espèce. Si son amitié ne vaut pas grand chose, sa fidélité est éternelle. Malgré son statut noble, Danpachi est quelqu’un de jovial et amusant, et il n’a pas honte à s’afficher avec des gens jugés de rang inférieur.
Même s'il ne se départit jamais de son attitude indécente, il dégage une aura particulière qui lui confère un charisme et une autorité impressionnants.



Défauts (2 min / liste):
La liste des défauts de Danpachi est sans doute plus longue que celle de ses qualités. Alcoolique, grossier, profiteur, égoïste ou indécent sont des traits qui lui siéent parfaitement. Avec le talent vient forcément l’assurance, et Danpachi ne fait pas exception. Sûr de lui à l’extrême, la défaite lui est insupportable et il la refuse catégoriquement. Sa citation la plus révélatrice : « Je n’ai pas perdu, il a juste gagné. C’est pas pareil ».
Nous avons vu plus haut que Danpachi n’hésitait pas à s’afficher avec des gens de rang moins élevé que le sien. S’il sait s’amuser avec eux, il ne faut pas s’y tromper : il est loin de les considérer comme des égaux.


(je me permet de rajouter deux catégories pour préciser un peu le personnage)

Quelques traits particuliers :
  • Danpachi est alcoolique

  • S’il est né noble, Danpachi ne s’en sent pas le cœur. Il connaît les mœurs de la haute société, mais il a une forte tendance à les abandonner au profit d’un comportement jovial, voir grossier.

  • La plus grande peur de ce guerrier pourtant redoutable reste celle de la mort. D’une manière légèrement moins grandiloquente, il a une totale aversion pour toutes les créatures qu’il juge difformes, araignées et scorpions en tête (cela dit, il n’ose pas l’avouer).

  • Danpachi est doté d’une mauvaise foi à faire pâlir le pire des menteurs. C’est d’ailleurs un mauvais perdant notoire, d’autant plus qu’il a beaucoup participé à des jeux de hasard du temps de sa jeunesse.

  • Un problème récurrent à la hanche immobilise parfois Danpachi aux moments les plus délicats. Il est d’ailleurs très sensible de la gorge, et donc sujet à la toux.


En combat :
Savant mélange d’origine diverses, le style de combat de Danpachi est constitué de techniques nobles autant que de mouvements inventés directement sur le champ de bataille. Relativement âgé pour un guerrier, il n’est ni le plus rapide, ni le plus fort des combattants. C’est en revanche sur le plan technique que sa suprématie se fait souvent voir. Il connaît un nombre incalculable de bottes diverses pour un nombre d’armes conséquent. Duelliste de cour autant que guerrier de bataille, c’est un combattant très accompli, son talent inné s’ajoutant à sa longue expérience.


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Histoire (entrecoupée de plusieurs RP)

Il était accoudé à un comptoir, perdu au milieu de la grande ville de Farfan. Il était là incognito, même si ses vêtements fastueux ne laissaient aucun doute quant à sa haute condition. L’aura qu’il dégageait était telle que la plupart des clients présents jetaient régulièrement des regards dans sa direction. Hommes jaloux ou femmes charmées, personne n’était indifférent devant un être tel que lui.
Gogron le tenancier, un homme de haute stature aux joues rouges d’alcool, était le seul de l’assemblée à savoir à qui il avait affaire. Il était le seul à savoir que devant lui se dressait Danpachi, l’Autarque de la Rose et Seigneur des Templiers. L’homme qui n’obéissait qu’à deux choses réunies : Le juge suprême et son argent. Le regard perdu dans le vague, il buvait son vin dans une coupe à peine propre. Sa présence dans un lieu aussi miteux aurait eu de quoi étonner n’importe qui, mais Danpachi n’avait rien de commun avec les gens de son rang. Il était grossier même s’il avait été élevé dans la noblesse. Il parlait franchement même si on lui avait inculqué les moindres secrets du langage. Il se battait comme un lion alors qu’on aurait voulu faire de lui un homme de cour. Alors pourquoi ne pas traîner dans un bar pour paysans alors qu’on est l’un des hommes les plus influents de la contrée ?

-Seigneur Danpachi… commença le tenancier.
-Appelle moi juste Dan’, sinon on va me reconnaître.
Plusieurs regards parmi l’assemblée semblaient étonnés, comme s’ils avaient saisi la marque de respect.
-Dan’, reprit Gogron. Ca fait quoi ? Bien 5 ans que tu viens dans ma taverne. Jamais encore tu ne m’as parlé de toi alors que tu devrais avoir des histoires fabuleuses à conter.
-Il n’y a rien de bien extraordinaire. On devient Autarque de la Rose autant par compétence que grâce aux manipulations véreuses de politiques qui vous pensent faible et malléable.
Le verre de Danpachi était vite, et avant de lui répondre, Gogron prit la peine de lui remplir en ajoutant que ses consommations de la soirée lui étaient offertes.
-J’aimerai quand même savoir. Raconte-moi.
-Très bien. Alors ouvre grand tes oreilles, vieil alcoolique.

-------------------------------------------------------------------------------------------------

Tout le monde n’a pas connu une histoire grandiloquente et des aventures extraordinaires. Danpachi est né noble, mais à cette époque il se nommait encore Andori Di Licare. Ses ancêtres étaient des juges, et plusieurs membres de sa famille avaient intégré les rangs de cet ordre prestigieux. Lui même avait du sang Juge dans les veines, mais il mit longtemps à en prendre véritablement conscience.
Pour autant, ceci n’influa dans un premier temps en rien sur la vie du jeune garçon. Il grandit dans un environnement sain et aimant, sa mère ayant d’ailleurs tendance à le surprotéger. Fort heureusement, son père était plus réaliste et fit les dépenses nécessaires pour faire de son jeune enfant un Noble à part entière. C’est pour ceci qu’il fit travailler le petit Andori dès son plus jeune âge, essayant de lui inculquer valeurs, culture et force. Nombre de précepteurs s’afférèrent autour de lui pendant de nombreuses années, et c’est ainsi que l’enfant étudia les arts les plus variés, allant des lettres à la géographie ou les mathématiques. Il lisait beaucoup et apprenait aussi les pratiques de la noblesse et de la vie en haute société. De ces années d’éducation, il gardera une grandeur qui ne fera qu’ajouter à un charisme déjà naissant.
Mais en dehors de ces « pratiques de femmes », comme son père se plaisait à les appeler, Andori apprit aussi le maniement des armes, avec un nette préférence ou le sabre et la rapière, armes nobles. C’est là que son talent éclata, car à tout juste dix ans, il avait déjà prit soin de renvoyer chez eux la moitié de ses instructeurs, et il en remontrait déjà à son Oncle, Duelliste pourtant réputé qui lui prodiguait ses meilleurs enseignements.


--------------------------------------------------------------------------------------------------

Le jeune Danpachi se tenait droit, faisant face avec courage à son oncle Varnado, son instructeur de combat privilégié. Le garçon ne devait pas dépasser les 14 ans, si bien que malgré la perfection de sa position, son oncle voyait bien qu’il était légèrement surtendu. Le sourire aux lèvres, il savait que même si le combat n’avait pas commencé, il triompherait. Il n’avait jamais eu à apprendre grand chose à son élève, Danpachi avait pour la plupart compris de lui-même les particularités du combat au corps à corps.
L’arme du moment était la rapière, épée fine et noble qui servait habituellement dans les duels d’honneur. Le bras droit plié, la main gauche ramenée en arrière pour faire balancier, Danpachi attendait patiemment. Il ne voulait pas frapper en premier. Il avait appris à attendre le moment propice, et savait qu’il saurait mieux le saisir si son oncle cherchait à prendre l’initiative. Les deux combattants, la position identique, restaient de marbre. Varnado savait ce que son neveu comptait faire, et donc qu’il aurait un désavantage à attaquer. L’attente fut interminable et finalement l’Oncle estima que même s’il prenait le risque d’attaquer, il était plus expérimenté et physiquement au dessus. Il devrait s’en sortir.

La joute commença donc tout à coup. Varnado s’était précipité pour tenter un coup d’estoc d’une vitesse fulgurante. Mais Danpachi n’était pas dupe et avait déjà prévu la parade. Il détourna le coup prestement et se lança à son tour dans une attaque décalée où il tentait sans grand succès de briser le rythme de son adversaire. La rapière avait une particularité : elle rendait les combats particulièrement beaux. Et celui-ci ne dérogeait pas à la règle, car n’importe quel observateur extérieur aurait été subjugué par tant de magnificence et de précision. Un seul mot aurait suffi à définir l’affrontement : technique.
Pourtant, même la plus belle des joutes a une fin, et c’est l’expérience qui parla quand le vieux Varnado prit son jeune neveu par surprise. En un retournement et une passe d’armes rapide, il le désarma et le mit à terre, la pointe de sa rapière placée sur sa gorge. Un sourire satisfait sur les lèvres, l’Oncle ne put s’empêcher de railler son apprenti qui prenait déjà la grosse tête.

-Tu as perdu, neveu.
-J’ai pas perdu, tu as juste gagné. C’est pas pareil.


Dernière édition par Danpachi le Mar 11 Nov 2008 - 15:08, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Di Licare Danpachi   Di Licare Danpachi EmptySam 8 Nov 2008 - 5:20

La vie amusante et fort agréable que menait alors le garçon fut d’assez courte durée. Vint un jour le temps pour le petit Andori de faire ses preuves, et c’est ainsi qu’il s’en fut vers des horizons lointains, accompagnant son oncle dans une compagnie Mercenaire de renom où il connut ses premiers combats. Il avait alors quinze ans et était encore à l’époque un simple homme de troupe.
C’est dans cette compagnie qu’il commença à faire montre de ses extraordinaires capacités de combattant autant que de son caractère de leader. Andori parlait juste, frappait précisément, et réfléchissait vite. Il s’attira en quelques années à peine un respect total de ses camarades et devint l’un des cadres de la petite compagnie mercenaire.
Ce furent les meilleures années de sa vie. Il y rencontra des hommes qu’il jugea tous extraordinaires, mais c’étaient autant d’amis qu’il perdait un à un. Il connut la tristesse de la mort et l’horreur des combats, engagé dans des guerres auxquelles il ne comprenait rien, mais qu’il menait avec brio. Au fil du temps, il finit par en prendre la tête suite à la mort de son oncle, et devint un leader aimé et galvanisant.

Cette période de combat alla de ses quinze ans à sa vingt-cinquième année. C’est ici que sa vie est la plus intéressante, mais aussi la plus compliquée. Il y connut de nombreuses femmes et y vit de grandes choses qui forgèrent son caractère. Pour autant, nous ne ferons pas ici le détail de ses aventures, car il se les réserve pour lui-même et pour les récits de comptoir qu’il a encore en poche. Une seule retiendra notre attention.


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Il le tenait en son pouvoir, un couteau placé devant sa gorge. A genoux, le pauvre prisonnier n’avait pourtant pas peur du tout. Andori n’était qu’un garçon d’à peine 20 ans, il n’oserait pas le tuer. Il n’oserait pas aller jusqu’au bout.
Pourtant, le prisonnier avait tout fait pour le mériter. Il avait trahi ses frères, ils les avait envoyés à la mort, et pour cela n’avait eu qu’une chose à faire : tuer Varnado leur leader bien aimé. Privée de chef, la petite armée de 500 hommes avait d’abord connu la débâcle, et plus de la moitié d’entre eux étaient morts lors de l’assaut de leur ennemi, qui avait voulu profiter du moment pour les prendre par surprise.
Mais dans la confusion générale, un nouveau leader s’était élevé. Andori avait mené la troupe avec brio, son charisme éclatant tout à coup en même temps que ses talents insoupçonnés de stratège. La bataille fut âpre, mais ils finirent par repousser leurs assaillants. Et plus encore, dans la confusion générale qui régnait sur le champ de bataille, le traître avait été capturé et mené devant le nouveau leader. Immédiatement, toute la troupe s’était rassemblée devant ce fils de chien et n’attendait qu’une chose : la sentence. Alors, son couteau prêt à frapper, Andori lui parla :

-Quel est ton nom, traître ? Demanda-t-il.
-Tu le sais déj…
Il reçut un coup dans le visage, et se résigna.
-Je me nomme Danpachi.
-As-tu de la famille, Danpachi ? Lui demanda Andori en retour.
-Non. Ils sont tous morts.
-Dans ce cas, traître, tu vas mourir et tu disparaîtras de cette terre. Je vais prendre ta vie, mais je prendrai aussi ton nom.
Incrédule, Danpachi n’osa rien dire. Lui prendre son nom ? Quelle drôle d’idée. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de trouver ça dérangeant, comme si le fait que quelqu’un prenne son identité lui déplaisait.
-Je prendrai ton nom et il sera mien. Tous me connaîtront comme Danpachi, et mes exploits résonneront dans l’éternité. Seul mon visage y sera associé. Quant à toi… il approcha le couteau de sa gorge. Ton souvenir disparaîtra, comme si tu n’avais jamais existé. Et ce sort est bien pire encore que si l’on se souvenait de toi comme d’un traître.
Danpachi s’apprêta à protester, et ouvrit grand la bouche. Pourtant, avait qu’il ne prononce le moindre mort, l’acier froid mordit dans sa chair, et sa gorge fut tranchée. Son sang se déversa sur le sol et bientôt, deux hommes vinrent l’amener pour jeter sa dépouille dans une fosse où il serait rongé par les charognards. De son côté, Andori triomphait. Ses hommes scandaient son nouveau nom. Un nom qui résonnerait dans l’histoire.
« Danpachi »

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C’est donc à vingt-cinq ans que Danpachi dispersa sa compagnie et renvoya la plupart de ses hommes chez eux. Il ne garda avec lui que ses cinq plus proches camarades, car tous avaient décidé de l’accompagner jusqu’au bout. Ensemble, ce petit groupe formait une sorte d’élite dans le Mercenariat. Ils remplissaient des contrats fort lucratifs et travaillaient assez peu, si bien qu’ils vivaient pleinement leurs vies. Ils eurent nombre d’aventures rocambolesques, et toutes sont plus tragiques les unes que les autres. En quelques années pourtant le petit groupe finit par être assez connu dans plusieurs régions, et ils finirent par obtenir le droit de s’installer durablement dans un comté de taille réduite, mais qui avait bien besoin de guerriers de leur trempe.
Le caractère de Danpachi s’affirma encore, faisant de lui un homme admiré de tous. Ses anciens camarades avaient dépassé le stade de l’amitié, c’était désormais une sorte de fascination qu’ils avaient pour leur leader. Lui qui semblait si parfait et si simple en même temps. Les gens qui l’écoutaient parler s’abreuvaient à chacun de ces mots, et c’est à cette période que le garçon s’aperçut qu’il avait déjà un certain pouvoir de séduction. Il ne comptait plus ses conquêtes, et rendait les hommes à la fois jaloux et admiratifs.
Pourtant, ses premiers démons montraient déjà le bout de leur nez. Danpachi sombra dans l’alcool et le laisser-aller au bout de années. Il était toujours ce leader puissant et galvanisant, mais il perdait peu à peu la grandeur qu’il venait à peine d’acquérir. Bientôt, lui et ses camarades finirent comme des sacs à vin et piliers de comptoirs, écumant les tavernes de la région tout en continuant de se battre pour les gens de la région…


------------------------------------------------------------------------------------------------------------

-ET TIRE LA RIBAUUUUUUDE ! ET SOULEVE LA JUPETTE !
Le chant puissant, porté par une bordée d’ivrognes, résonna fortement dans la petite auberge du vieux Walcott. Cette soirée était bonne, car ces hommes buvaient sans compter et payaient rubis sur l’ongle. Pourtant, la chanson paillarde était tout de même un peu trop suggestive à son goût.
-ET CHANTONS LUI UNE OOOOODE ! QU’ELLE SOUFLLE DANS NOS TROMPETTES !
Plusieurs clients avaient déjà quitté l’auberge, importunés par cette bande de mercenaires aux armures crasseuses et aux armes piquetées de rouille. Mais le vieux Walcott ne dit toujours rien, car il savait que ce soir serait une bonne soirée pour sa bourse. Une voix s’éleva d’ailleurs du joyeux groupe.
-Aubergiste ! Amène-nous un tonnelet de ton meilleur cru ! S’exclama Danpachi.
-Tout de suite, Seigneur, lui répondit le petit homme replet.
Il se précipita dans la réservé et saisit l’objet de la commande. Entre ses mains, il portait un tonnelet pesant près de 20 pièces d’or. Un profit inespéré. Il vint rapidement le poser devant l’homme qui le lui avait commandé, manifestement le chef des Mercenaires. D’un œil curieux, Walcott jeta un regard vers la bourse de ce dénommé Danpachi et la trouva fort bien remplie pour le chef d’une simple bande de guerriers sans attache. Pour autant, il ne s’y attarda pas. Après tout, il n’avait que peu d’intérêt pour l’origine de ses pièces d’or, du moment que leur tintement résonnait assez fortement à ses vielles oreilles. Danpachi aurait bien pu avoir arraché cet argent au cadavre d’un noble au sang encore chaud, cela ne lui aurait guère pesé à l’esprit. Profits avant tout.
Danpachi brisa d’un coup de poing le couvercle du tonnelet, et il y trempa son verre, laissant ses camarades finir la chanson sans lui. Il avait à peine 26 ans à cette époque, mais l’expérience marquait déjà ses traits. Enfin, pour l’instant, c’était surtout l’alcool qui le marquait.

-Allez ! Aux putains des bas-quartiers, cria-t-il à l’assemblée, et non plus seulement ses camarades.
C’en fut trop pour certains. Un homme caché dans le fond se leva d’un bond et fit rouler ses muscles alors qu’il s’approchait de Danpachi. Un air suffisant sur le visage, il attrapa le verre de vin et le vida sous le nez de son possesseur trop imbibé d’alcool pour trouver quoi dire. L’homme qui s’était leva se décida alors à virer ces gêneurs qui étaient en trainde gacher sa soirée.
-Prends tes amis et sortez d’ici ! Cracha-t-il à la figure de Danpachi
Ce dernier, pas démonté pour un sou, préféra jouer la carte de l’amitié.
-Allons mon vieux, sois donc compréhensif ! Tiens, prends-donc une coupe, c’est moi qui offre !
Et il ajouta les gestes aux paroles en tendant à son interlocuteur une pleine coupe de cet excellent vin. C’est pourtant d’un revers de main que ce dernier la fit valdinguer au loin. Au fond de la salle, plusieurs hommes s’étaient levés, l’arme au poing et prêts à en découdre s’il le fallait. Walcott prit grand soin de se cacher derrière son comptoir et garda un œil avisé sur la situation.
-Cassez-vous, demanda le grand homme à Danpachi, le visage rouge de colère.
-Nan.
-ALLEZ VOUS-EN !
-Nan.
Alors, tout alla très vite. L’homme voulut frapper Danpachi au visage, mais il se retrouva en quelques dixièmes de secondes projeté au loin, les quatre fers levés au ciel. Ses amis se précipitèrent alors vers le Mercenaire pour le mettre hors d’état de nuire, mais l’ensemble du petit groupe se leva à son tour et fit un véritable carnage à mains nues, alors même que leurs adversaires du moment étaient armés.
La mêlée dura près de deux minutes, et des corps inconscients s’entassèrent de plus en plus devant l’entrée de l’auberge, projetés là par Danpachi et ses camarades, bien contents d’avoir un peu d’activité après leur longue séance de beuverie. Le vacarme issu du petit établissement avait finalement terminé par arriver aux oreilles des gardes, qui se précipitèrent armes au dehors vers l’origine de ce chahut.
Là, les gardes ne trouvèrent qu’un Danpachi décontenancé, tenant un homme par le col et prêt à lui mettre une mandale comme on en fait plus de nos jours. Prompts à réagir, les gardes se déployèrent en batterie. Ils avaient l’habitude de ce genre de situations pitoyables, leur ville étant un lieu de passage pour tous les guerriers de la région. En quelques secondes ce fut fait, et ils emmenèrent Danpachi et sa troupe vers les geôles les plus proches. Ces derniers avaient décidé de se laisser faire suite à la remarque fort judicieuse de leur chef :

-Bah, laissons-les nous prendre, dit Danpachi. La prison vaut bien un autre toit, et en plus elle est gratuite…

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Cette situation à la fois exécrable et enviable dura près de 5 ans. De vingt-cinq à trente-cinq ans, Danpachi vécut une vie déchirée entre son penchant pour l’alcool et ses actions d’éclat. Il multiplia les affrontements durant cette période, et devint finalement un guerrier comme on en voyait peu. Son talent se bonifia et il faisait de Danpachi un être aux capacités martiales proprement extraordinaires.
Mais son épée s’émoussa en même temps que grandissaient ses déviances. Ce n’est que dans sa trentième année qu’il finit par prendre conscience qu’il sombrait vers les abysses. Après un effort qui lui coûta cher, il releva la tête et se reprit, lui et ses hommes, en main. Il mena son groupe vers de nouvelles victoires éclatantes, et ils revinrent finalement dans le droit chemin, reprenant leur attitude noble de guerriers vétérans. Pour autant, Danpachi n’oublia jamais ses penchants pour l’alcool. S’il se laisse moins facilement prendre à son jeu, il continue d’en consommer assez pour être qualifié d’alcoolique.
Après tant d’années passées loin de sa famille, le garçon qui était devenu un vieux combattant sentit l’appel du sang. Il décida donc enfin de raccrocher sa veste de Mercenaire après presque 15 ans de combats. Lui et la plupart de ses vieux compagnons se séparèrent. Chacun avait amassé assez d’argent pour refaire sa vie, même si Danpachi lui-même n’en aurait jamais manqué au vu de son statut. Un seul de ses anciens amis décida de l’accompagner chez lui. Cet homme de dix ans son cadet se nommait Faram et n’avait aucune famille. Le vieux Varnado lui avait sauvé la vie étant enfant et l’avait confié à Danpachi pour qu’il l’éduque. Finalement, Faram finit par le considérer comme son frère et lui témoigna une indéfectible loyauté, si bien qu’il décida de devenir son serviteur attitré quand il rentra chez lui.

Quinze ans d’absence sont bien longs, et à son retour, Danpachi retrouva une mère en pleine forme, mais un père fortement diminué par une maladie qui stagnait, mais qui était très incapacitante. Il avait perdu la vue et restait presque constamment alité, une armée de servants fidèles l’assistant constamment dans ses tâches quotidiennes.
Entre le départ et le retour de Danpachi, il était devenu un homme très respecté, et ce à tous les niveaux. Les retrouvailles entre le père et le fils furent heureuses, mais entachées par la maladie.


Dernière édition par Danpachi le Mar 11 Nov 2008 - 4:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Di Licare Danpachi   Di Licare Danpachi EmptySam 8 Nov 2008 - 5:23

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Danpachi entra d’un pas lent et silencieux dans la grande chambre de son père. Le vieil homme aux cheveux gris attendait impatiemment la venue de son fils, qu’il savait rentré de son périple. L’homme n’avait que 70 ans, mais il était déjà fort diminué et avait perdu la vue. Son enfant ne savait comment appréhender ce nouveau handicap, et il avait un peu peur d’affronter son vieux paternel. Danpachi avait beau avoir trente ans, il avait été absent longtemps et il aurait voulu être au chevet de son père lorsque ses malheurs lui tombèrent dessus. Espérant que son père dormait pour le regarder un moment avant leur entretien, Danpachi s’était donc introduit le plus silencieusement possible. Mais cela n’avait pas suffi.
-Andori ? Andori, c’est bien toi ? Demanda son père, plein d’espoir.
Danpachi ne sut quoi faire en entendant la voix brisée. Un peu honteux, il finit par répondre.
-Désormais on me nomme Danpachi, papa.
-Peu importe, lui répondit le malade. Tu es et sera toujours mon Andori. Viens à mon chevet, que je puisse te toucher !
Danpachi ne dit rien quand il vint au chevet de son père. Il se sentait à nouveau comme l’enfant de 10 ans face à son père, cet homme qui rythmait sa vie et celui qu’il admirait le plus. Il s’assit sur son lit et lui prit les mains. Malgré leur apparence maladive, elles étaient chaudes et douces. Le père était un homme de stature, et même une maladie rongeant ses entrailles n’entamerait sa chaleur et son plaisir de revoir son enfant.
De longues minutes passèrent tandis que Danpachi se laissait toucher le visage. Imperceptiblement, son père construisait son visage par l’esprit, il s’en faisait une image qu’il trouvait satisfaisante. Son fils était devenu un véritable homme et commençait même à être un peu ridé. Plusieurs de ces rides le renseignèrent sur ses expériences.

-Tu as connu la grandeur, fils. Il continua. Et tu as aussi connu le fond. Tu as connu les batailles et as acquis une certaine sagesse. Tu as aussi eu peur et tu t’es laissé emporter par le flot des évènements. Pourtant tu t’en es sorti, mais…
Ses mains s’arrêtèrent et il lacha le visage de Danpachi, la mine un peu déçue.
-Malgré toutes ces expériences, tu ne sais toujours pas ce qu’est l’amour. Tu as dû connaître de nombreuses femmes, mais aucune ne t’a fait vibrer. N’est-ce pas ?
Danpachi se contenta d’acquiescer d’un grognement rauque, tout impressionné qu’il était par la capacité de son père à lire sur son visage. Les sens d’un aveugle étaient tels qu’il contrebalançait la perte de la vue par des capacités insoupçonnées. Cela dit, le vieux Noble, même s’il afficha un moment une mine déçue, reprit vite un air jovial qui ressemblait étrangement à celui qu’arborait habituellement Danpachi.
D’un geste de main il sonna à une cloche, et une servante apparut. Il lui commanda deux verres de son meilleur alcool, et reprit le cours de la conversation.

-Je suppose que tu boiras bien un verre ? J’ai vu que tu avais certains vices, et si tu es bien comme moi, l’alcool est le pire.
-En effet, répondit Danpachi. C’est très impressionnant.
-Oh, toi et moi sommes similaires. Si tu me parlais un peu de tes expériences ? Je sais que tu as vécu de grands moments, mais je ne sais pas lesquels.
-Ca prendra bien toute la nuit…
-Dans ce cas je dormirai demain. Raconte-moi.
Alors Danpachi lui conta les quinze années qu’il venait de vivre. Son père revécu avec lui cette période, se construisant les images de chaque bataille et le visage de chaque femme que son fils avait touchée. Il imagina ses compagnons, puis fut ravi en apprenant que l’un d’eux l’avait accompagné en qualité de servant. Il conseilla d’ailleurs à son fils de bien respecter le jeune Faram, car sa loyauté et son amitié étaient plus précieux que n’importe quel trésor.
La nuit fut longue, mais ils ne s’ennuyèrent pas. Si au début Danpachi était impressionné par son père, et affecté par son état, il finit par ne plus y penser. Selon les dires du vieux nobles, ses jours n’étaient pas vraiment en danger même si le mal le diminuait fortement.
Ce n’est qu’après bien des heures que Danpachi finit par comprendre que son père l’avait fait venir à dessein. Il avait attendu le moment le plus propice pour lui lui annoncer, mais il ne faisait aucun doute que ce plan mûrissait dans la tête du vieux Noble depuis un certain temps.

-Fils, dit-il, il est temps pour toi de prendre conscience de l’héritage que tu portes. Tu as du sang de Juge dans les veines, et il te faut l’accepter.
-Oui père. Mais je ne me vois pas parmi les troupes fanatiques du juge suprême. Je ne suis pas épris de Justice, seulement d’équité.
-Oh je ne te demande pas d’être juge, lui répondit son père avec un brin de malice dans son regard jusque là inexpressif. Connais-tu le Temple de la Rose ?
Danpachi réfléchit quelques secondes. Il mit un moment à mettre une image sur ce nom, mais il se souvint enfin d’un autre Mercenaire qu’il avait croisé voici bien des années lors de l’une de ses anciennes campagnes. Il s’était présenté comme un Templier de la Rose, un mercenaire au service du juge suprême, un guerrier d’Elite aux appointements considérables. Le stade supérieur de ce qu’était à l’époque Danpachi.
-Oui père, je sais ce que c’est, répondit-il donc.
-Eh bien tu vas rejoindre le Temple de la Rose, mon garçon. J’ai déja tout arrangé, tu passeras les examens dans une semaine. Je n’ai aucun doute quant à ton intégration dans cette unité d’élite.
-Je… je profiterais de mes relations pour me faire accepter ?
-Pas le moins du monde. Tu as déjà profité de tes relations pour obtenir une place à l’examen. Mais l’acceptation dans leurs rangs ne dépend que de toi. Cela dit je ne doute pas que le vieux Bolthorn, l’actuel Autarque, t’accepte rapidement parmi les siens.
Danpachi n’ajouta rien et se contenta de hocher la tête. Après un moment de réflexion, il finit par se dire que continuer sa vie de Mercenaire lui aurait plu, surtout si c’était dans une unité aussi prestigieuse. Et puis il pourrait essayer de reprendre un peu de son ancienne vie, celle d’avant son départ vers le Mercenariat. Parler d’homme à homme avec son père était une expérience nouvelle dont il ne se lasserait pas facilement. Le vieux Noble avait tant à partager.
Finalement, c’est après plusieurs heures que Danpachi finit par quitter le chevet de son père. Celui-ci aurait voulu continuer, mais son enfant le sentait fatigué et préféra lui laisser un peu de repos. Ils auraient bien le temps de s’entretenir plus tard. Cette journée-la (car il dormit la journée pour rattraper la nuit perdu), il se prit à rêver de grandeur et de gloire.


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

C’est ainsi que Danpachi finit par entrer chez les templiers de la Rose. Comme son père l’avait prévu, il survola l’examen et fut accueilli avec beaucoup de respect. Beaucoup de Templiers actifs étaient déjà moins forts que lui, et il n’eut même pas à subir les entraînements de mise à niveau pourtant nécessaires à tout nouvel arrivant. Parmi les Templiers, Danpachi retrouva un peu de son ancienne famille, de son ancienne troupe. Beaucoup étaient austères et sérieux, mais certains se montraient très amicaux. Il acceptèrent même Faram parmi eux, même s’il n’était pas un Templier. Le jeune homme était aux petits soins avec eux et s’entraînait durement pour rejoindre un jour son aîné sur la voie de la grandeur.
Pourtant, malgré les impressionnantes capacités des templiers en général, Danpachi comprit assez vite qu’il devait viser plus haut. L’Autarque Bolthorn vieillissait, et au bout de quelques mois d’adaptation, rares étaient ceux capables de rivaliser avec Danpachi. Et en plus de sa force, il finit par s’imposer une fois de plus comme un leader galvanisant et compétent, menant ses missions avec vitesse et efficacité et suscitant l’admiration de tous, y compris ses aînés. En somme, il répétait le parcours qu’il avait connu dans sa première compagnie de Mercenaires. Mais cette fois-ci, c’était à un niveau bien plus élevé. Il était parmi l’élite et il s’imposerait parmi l’élite, porté par son vieux père qui suivait attentivement son parcours.
Combien de temps Danpachi mit-il pour atteindre le sommet ? Cinq ans, ni plus ni moins. Durant cette période, il multiplia les coups d’éclat et les grandes victoires sur les champs de bataille. Il devint aussi un habitué des cours nobles et des rassemblements de la haute société, devenant une figure presque incontournable de ce milieu snob, mais qui l’aiderait le moment venu. Pour autant, il ne reniait nullement ses anciennes habitudes, et ses démons l’habitaient encore. Souvent, il se mêlait à la foule des humains pour aller se soûler dans une taverne miteuse. Bien peu d’hommes connurent ces habitudes, mais n’importe lequel aurait pu le faire tomber en les révélant au grand jour. Mais ce moment fatidique n’arriva jamais. Danpachi était un exemple de réussite et il suscitait l’admiration aussi aisément qu’il faisait se lever l’animosité. Tout était parfait pour lui, et il estimait ne jamais pouvoir aller plus loin dans la réussite, son statut chez les Templiers étant déjà élevé.
Mais tout cela était sans compter sur son père et ses manipulations. Même meurtri et dans son lit, le vieux Noble avait les bras longs, et il s’occupa du parcours de son fils avec brio. Quelle ne fut pas la surprise de Danpachi lorsque l’Autarque Bolthorn annonça qu’il serait son successeur ! Nombre de Templiers plus anciens et retirés du service actif brimaient cette place. Mais elle fut offerte à Danpachi.
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MessageSujet: Re: Di Licare Danpachi   Di Licare Danpachi EmptyMar 11 Nov 2008 - 4:35

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------

La… la… la…

Il l’entendait à nouveau. Cette musique, ce songe, ces quelques notes. Si douces et si puissantes à la fois.
Les étoiles se remettaient alors à bouger comme autrefois, leur lueur fixe se transformant en des traits fins, tels qu’on les voit lorsqu’on est en mouvement.

La… la… la…

La chute. Il sentait à nouveau son corps qui tombait. Il sentait le frottement de l’air sur sa peau mise à nu. Il sentait le fouet du vent sur son visage émerveillé. Le toucher, la vue. Le début de la vie. Une nouvelle naissance.

La.. la… la…

Alors tout redevint solide. Il redevint lucide. Le souffle du vent se déclarait à nouveau à ses oreilles. Il sentait l’odeur d’une terre proche. Il cria à pleins poumons comme pour repousser l’air qui lui frottait le visage.
Il revivait. Enfin.
Il pensait à nouveau, retrouvant ce semblant d’humanité qu’il avait perdu voilà bien des siècles.

La… la… la…

Ses pieds touchèrent le sol. Il s’effondra immédiatement. C’était la seconde fois que cette intense sensation se déclarait en lui, et c’était une magnifique sensation. Son corps retrouvé, ses sens recouvrés. L’infinie torture de son âme enfin achevée. Le retour d’un bonheur auquel il n’osait même plus rêver.

Il revenait de milliers d’années de souffrances et de peines. De peurs et de doutes. Les flammes de l’enfer l’avaient dévoré, mais il revenait enfin dans le monde des vivants. Ou plutôt dans ce qui semblait être le monde des vivants. L'homme se leva. Son corps nu et couvert de cicatrices avait retrouvé son ancienne force. Ses muscles avaient de nouveau la possibilité de forcer après une longue période d’anémie imposée.
Alors, Danpachi cria. Il cria son bonheur et sa joie. Il cria son malheur. Il expulsa de son esprit toutes ces années de souffrances pour retrouver celles de sa gloire. Ses souvenirs enfouis auxquels il n’avait plus songé depuis si longtemps lui revenaient enfin en tête. Il repensait librement. Il contempla son propre corps d’un œil ému. Il toucha chaque recoin de sa peau, chaque muscle qu’il pouvait atteindre. Il vérifia que tout était bien à sa place, comme pour se persuader que cela n’était pas une souffrance de plus imposée par l’enfer.
Mais il était bien là, en chair et en os, libéré de l’influence du mal.

Un rapide coup d’œil aux alentours suffit pour que l’homme s’aperçoive qu’il ne connaissait pas l’endroit où il se trouvait. C’était un lieu tellement apaisant, constitué d’arbres verdoyants, de rochers couverts par la mousse. Le sol était parsemé de quelques fleurs, une herbe douce et fraîche poussant entre les arbres.
Il frotta la plante de ses pieds sur ces brins d’herbe. C'était comme s’il sentait chaque tige frotter sa peau, s’insinuer entre ses orteils. C'était comme si la fraîcheur de ces brindilles s’insinuait en chacun se ses pores. Danpachi ne savait ni où ni quand il était. Il ne savait presque rien, mais à cet instant, il se sentait heureux. Heureux et soulagé.
Mais alors qu'il respirait à plein poumons son bonheur retrouvé, il se sentit soulevé du sol, pris au cou, malmené. Il se débattit, grogna, poussa un juron. Il entendit une lourde voix peser à ses oreilles.

-Dan' ! Dan' réveille-toi ! Criait la voix de Faram.
-Heiiiiiiiiiiiin ? Demanda Danpachi, enfariné. J'suis où ?
-Dans ton lit, imbécile. Lève-toi et viens vite. Tu as de la visite.
-Congédie-le, j’ai sommeil ! Exhorta le Templier.
Faram, décontenancé, ne sut pas s’il devait le forcer ou non. Mais il se reprit bien vite et sut ce qu’il devait faire. Il secoua un grand coup son vieil ami, et lui dit qui venait le voir.
-Dan’, c’est l’autarque Bolthorn en personne qui vient te voir !
Immédiatement, Danpachi sauta du lit et se prépara en quelques secondes. Le nom de Bolthorn l’avait éveillé, et dans la précipitation, il avait demandé à Faram de préparer de quoi se sustenter pour Bolthorn. Mais alors que le pauvre Danpachi enfilait son pantalon d’une mainte tout en essayant de boutonner sa chemise, il entendit une grosse voix résonner devant la porte de sa chambre, ainsi que le cliquetis d’une armure.
-Inutile de t’ennuyer Danpachi, je comprends ton embarras. Au réveil, nous sommes tous les mêmes. Prends ton temps, je m’assiérai près de toi.
Tournant la tête, étonné, le guerrier put voir entrer son supérieur hiérarchique dans sa chambre. Bolthorn était immense et avait été l’un des guerriers les plus redoutés de l’histoire. Même encore aujourd’hui, à près de 70 ans, il se baladait constamment avec sa lourde armure de plates blanches. Il disait toujours que c’était pour garder la forme. Son visage carré était encadré pas un bouc taillé à la perfection, et ses cheveux blancs étaient coupés court. A le voir comme ça, on aurait cru que le vieux bolthorn retournait au combat.
D’un air résigné, Danpachi prit un peu plus de temps pour soigner sa tenue, tandis que Faram amenait à manger au vieil Autarque. Ils en profitèrent d’ailleurs pour échanger quelques mots, Bolthorn ayant eu vent que le jeune serviteur de Danpachi souhaitait rejoindre les rangs des Templiers. Cela dit, ce dernier n’y fit pas attention et se retrouva finalement assis et en tenue négligée devant son maître impeccablement préparé. Bolthorn fut le premier à parler.

-J’ai suivi ton parcours de près, mon garçon. Tu m’as toujours impressionné. Je me reverrais presque en toi.
-Merci, Seigneur, lui répondit maladroitement Danpachi, ne sachant trop quoi dire.
-Oublie ces formules de politesse, Danpachi. Je suis ici comme ton égal.
-A votre guise.
Bolthorn lui adressa un sourire et but de son thé, jetant un regard dehors. La vieille maison des Di Licare, là où vivait toute la famille du jeune Templier, s’élevait non loin du temple de la Rose. De là on pouvait en apercevoir les plus hautes tours, et on entendait même parfois les cris de joie au retour des missions prestigieuses.
-Le Temple de la Rose… murmura l’Autarque. Quelle belle institution. Nous sommes peu, mais nous sommes efficaces. Et cela, j’ai contribué à le construire.
Ne sachant quoi dire, Danpachi préféra s’abstenir de répondre. Il laissa son supérieur poursuivre.
-Toute ma vie a été une succession de réussites. Hier encore, je mettais fin à une ancienne rivalité qui m’opposait à un membre de la cour. Il est désormais totalement disgracié. Il but une gorgée de thé, se reposa quelques secondes, et reprit. Pourtant j’arrive à la fin.
-Pas du tout Seigneur. Vous pouvez encore nous guider une décennie au moins.
-Oui, je pourrai, acquiesça Bolthorn. Mais serait-bon pour les Templiers ? Je ne crois pas.
Danpachi commençait à se douter de quelque chose, mais pour ne pas paraître trop empressé, il ne dit rien une fois encore. Pourtant, son cœur commençait à battre fortement.
-Les Templiers ont besoin d’un Autarque jeune. Nombre d’anciens veulent ma place, mais ils savent déjà qu’ils ne pourront pas l’avoir. Nous avons besoin d’un homme d’action, qui puisse mener les siens en première ligne, et non d’un vieux tel que moi qui aurait du mal à soulever son arme.
-Et donc … ? Demanda Danpachi, empressé.
-Et donc j’ai décidé de te nommer comme successeur. Tu peux remercier ton père, qui m’a mis la puce à l’oreille. Cela dit ne vas pas croire que c’est de la manipulation, je pense sincèrement que tu mérites cette place. Tu es encore assez jeune pour un Autarque, mais tu as connu plus de choses que nombre d'hommes verront jamais. Et puis tu es extrêmement fort. Tu seras parfait dans ce rôle.
Danpachi ne dit rien. Il s’efforça de rester le plus digne possible malgré la joie qui tiraillait ses entrailles. Autarque de la Rose, lui ? Il n’aurait jamais pu l’imaginer, même dans ses rêves les plus fous. Pourtant, Bolthorn était là, devant lui, et il lui annonçait la nouvelle comme si elle était juste banale, comme s’ils avaient discuté de la pluie et du beau temps. Le vieux maître des Templiers ne dit rien, lui non plus. Il savait que son successeur désigné était déjà sur le point d’exploser de joie, et il voulait lui laisser le plaisir de profiter de l’annonce. Ce n’est qu’après un long moment qu’il finit par terminer son thé et manger le dernier gâteau. Quand Faram s’approcha pour remplir à nouveau son bol, il l’en empêcha d’un signe de main, préférant finalement prendre congé. Ce n’est que sur le pas de la porte qu’il brisa le silence.
-Dans six mois, mon garçon, tu prendras ma place. D’ici là, nous allons passer notre temps ensemble et tu verras ce qui incombera de tes nouvelles fonctions. En attendant, tu ne seras pas dans le service actif. Il serait idiot que tu meures maintenant.
-Et vous, qu’allez-vous faire ? Ne put s’empêcher de demander Danpachi.
-Moi ? Répéta bolthorn, incrédule. Je vais prendre ma retraire. Enfin, pas une retraite ordinaire. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas coupé de têtes, alors je vais sûrement aller dans les unités de première ligne, et je mourrai dignement sur un champ de batailles.
Danpachi se contenta de hocher la tête, puis il adressa une révérence en guise de au revoir. Il réfléchit encore bien longtemps à la conversation, même après que le soleil de midi soit passé dans le ciel. Il allait être Autarque de la Rose.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Ainsi, Danpachi devint Autarque alors qu’il avait trente-cinq ans. Il avait réussi à atteindre le sommet, comme il se l’était promis. Il n’avait même pas vu la moitié de son existence, que déjà il était l’un des hommes les plus importants du monde des Juges. Certes, il n’égalait pas le record de Narumi, le nouveau Juge Suprême, mais il pouvait être fier de lui.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Toujours accoudé au comptoir de la Taverne, face à gogron, Danpachi termina finalement son récit. Le grand tenancier était impressionné par ce récit, et se sentit honoré d’y avoir eu droit. Il se sentait aussi très petit, insignifiant même devant la grandeur que dégageait désormais son client. Danpachi était là incognito, mais il pouvait apercevoir l’Autarque qui se cachait derrière ses traits. Après une longue gorgée de vin, ce dernier mit un point final à l’histoire.
-Et voilà Gogron, tu sais tout. J’trouve que j’ai quand même une vie plutôt bien remplie.
-Assurément, lui répondit gogron. Et c’est que le début.
-Ouaip. Ca fait que quelques mois que je suis Autarque. Tout est à faire.
Puis il se retourna vers la sortie, non sans avoir pris la peine de payer ses consommation. Gogron s’apprêta à protester car il lui avait offert la boisson, mais l’Autarque n’eut même pas à ouvrir la bouche pour lui faire comprendre que c’était inutile.
Danpachi sortit de son pas mesuré et avança dans la rue, posant des regards intéressés sur le monde qui l’entourait. Il n’avait pas pour rôle de défendre ces gens. Lui, on le payait pour des travaux moins glorieux. Et pourtant, il se sentait proche d’eux. Le regard perdu dans le vague, il mit un nouveau point final à l’histoire, cette fois pour lui-même.

-Ouais… tout est à faire…


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Comment avez-vous trouvé Zanar Requiem ? (bouche-à-oreille, TopSite [nom], par l'intermédiaire de..., etc.): Par l’intermédiaire d’un ami à moi, qui n’est pas inscrit (il me semble), mais qui a trouvé le forum très bien. Sa sœur est inscrite en revanche, mais je ne la connais pas. Son pseudo MSN est Yanou, pour ceux qui le connaissent.

Pourquoi vous êtes-vous inscrit sur Zanar Requiem ?: Je fais du RP depuis quelques années, et j’ai roulé ma bosse dans pas mal de forums. Pour autant, bien peu peuvent afficher le sérieux et la qualité de Zanar Requiem. Rien que la première page m’a déjà laissé une excellente impression !
Quelques visites intéressées et une idée de personnage plus tard, ma décision était prise : je vous rejoins ! J’espère pouvoir tracer ma route avec plaisir, et j’espère plus encore que le RP est aussi actif qu’il est prometteur (et il est très très prometteur !)

Est-ce un Double-Compte ?: Non ^^
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MessageSujet: Re: Di Licare Danpachi   Di Licare Danpachi EmptyMar 11 Nov 2008 - 4:36

Et voilà ! Après concertation avec Narumi, j'ai décidé de modifier mon histoire comme si j'allais être Autarque ! Ceci n'est qu'un essai et je peux encore modifier au cas où le poste me serait finalement refusé ^^

Merci à ceux qui ont lu ou qui liront !
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MessageSujet: Re: Di Licare Danpachi   Di Licare Danpachi EmptyMer 12 Nov 2008 - 21:22

Bonsoir et BIENVENUE à toi Dan' !
Enfin, c'est qu'un "bienvenue" officiel hein xDDD

Eh bé tu sais déjà ce que je pense de tout ça : Fiche excellente, personnage des plus intéressants... J'adore, j'adhère Cool
Par ailleurs et comme tu le sais, le Poste d'Autarque de la Rose t'est ACCORDE ! Bienvenue au sein de la Congrégation ^^
(Histoire d'éviter les incohérences dans le RP... Convenons du fait que nous 2, nous ne nous sommes encore jamais vu. Je connaissais l'ancien Autarque, mais pas toi encore... Donc rencontre prochaine Rolling Eyes )

Ainsi :
Fiche VALIDEE !

Bravo et BON JEU sur Zanar Requiem Wink


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    - ta Feuille de Personnage = Informations Personnage

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